Avertisseur de radars : ce que vous risquez, ce qui est autorisé

Avertisseur de radars : ce que vous risquez, ce qui est autorisé Les avertisseurs de radars sont interdits en France depuis le 5 janvier 2012. Voici ce qu'il faut savoir et ce que risquent les contrevenants.

Avertisseurs de radars : quelles sont les peines encourues ?

L'article R413-15 du Code de la route définit que tous les systèmes permettant de géolocaliser les dispositifs de contrôle de police sont totalement illégaux. Rentrent dans cette catégorie les avertisseurs de radars qui préviennent l'automobiliste d'une zone de radar fixe automatisé, les détecteurs de radars qui décèlent les radars et les antiradars qui permettent de rendre illisible la plaque d'immatriculation d'un véhicule. Ils sont considérés comme des incitations à enfreindre la loi en matière de limitation de vitesse. Ils étaient tolérés tant que la carte de position des radars était publique, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui. En cas de détention, même à votre domicile, d'utilisation, de transport, d'un avertisseur de radar, vous êtes passible de sanctions. Ces peines peuvent être : 1 500 euros d'amende, une suspension de permis pouvant aller jusqu'à trois ans, un retrait de 6 points, la saisie du matériel, voire du véhicule.

Avertisseurs de radars : les applis, les sites, ce qui est autorisé

Si les avertisseurs de radars sont désormais interdits, les aides à la conduite et à la navigation sont autorisées. Les radars fixes étant positionnés dans des zones de danger, ces aides signalent à l'automobiliste une zone dangereuse variant de 2 kilomètres sur route à 4 kilomètres sur autoroute. Cette distance peut être ramenée à 300 mètres en agglomération. De même, ces systèmes signalent des zones de travaux, des virages accidentogènes ou des conditions de trafic particulières. Il existe plusieurs catégories d'assistants à la conduite avec notamment des boîtiers récepteurs GPS pour la localisation, la vitesse et une base de données, des applications installées sur des smartphones ou des boîtiers communicants qui permettent aux usagers rencontrant des dangers sur la route de les signaler aux autres utilisateurs. Ces aides peuvent être certifiées NF 469 et sont parfaitement légales.

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