L'avis de Akpèlè Abo (BouakÉ)  |
| Lire entre les lignes |
| "La première fois que j'ai lu cette citation, j'ai été choqué. J'avais 21 ans. Aujourd'hui j'en ai 53 et j'ai compris la pensée de Charles Baudelaire ; ou du moins je crois avoir compris. À l'époque, j'ai pris le mot "intelligence" dans son sens denoté. Je crois qu'il a été employé dans un connoté. Charles Baudelaire voulait dire que si vous êtes avec une femme et que vous vous attendiez à ce qu'elle se comporte comme vous, alors vous n'êtes plus avec une femme, mais plutôt avec un homme." (19 novembre 2020) |
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| L'avis de Philippe (Paris) |
| Le féminisme contre eros |
| "Le premier problème de l’homme d’esprit, de l’homme mûr ou de l’homme raffiné, c’est l’excitation. C’est cette aspiration légitime qui a dicté certains canons de l’érotisme aux hommes. Car si la femme peut être une peintre inégalée de la passion amoureuse (l’ Anglaise Emily Brontë par exemple), en matière d’érotisme, elle est plus que médiocre. La fantaisie sexuelle est le plus souvent uniquement masculine. L’homme va s’exciter devant des images, photos, vidéos, dessins, peintures parfums, vêtements, le plus souvent créés par des hommes ou suite à la projection intime du plaisir qu’il pourra tirer d’une femme. Dans le meilleur des cas, l’excitation de l’homme est le résultat d’une ambiance, d’une impression idéalisée de communication ou de tendresse dans le contact avec la femme. Il n’empêche que si ce contact se fait soudain parasiter par des propos, des odeurs, une attitude trop en opposition avec la projection érotique masculine, l’acte sexuel, s’il a lieu, laissera l’homme sans plaisir. Il faut à la femme, une intelligence pour entretenir le désir de son homme, une intelligence qui disparait à mesure de l’intellectualisation massive des rapports entre sexes. C’est cette intellectualisation de la femme, incarnée à l’époque par les propos de la très bourgeoise George Sand qui recommandait aux épouses d’arrêter de réparer les vêtements de leur mari, que dénonce Baudelaire dans cette fameuse phrase. Le génie de Baudelaire, consiste à résumer une analyse en une phrase qui ne peut se comprendre que si l’on conserve en son fort intérieur cette connaissance innée de la source du désir amoureux incarné dans le Dieu Eros. Le féminisme est l’anti-Eros à tous les étages. Non que Baudelaire ne respectait pas les femmes. Elles sont même sont sujet de prédilection mais il n’est pas de grand artiste sans un profond amour de la chose réelle, une solide connaissance de l’âme de l’homme, de ce qui fait de lui un homme et à ce quoi il aspire…" (12 novembre 2020) |
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L'avis de Renée P. (Claira)  |
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| "Baudelaire exprime l’opinion d’une époque, la sienne, où la femme n’a aucun droit social ou civique, où elle est une éternelle mineure, sous tutelle de son père puis de son mari. La femme bien mobilier, que l’on utilise, commande, méprise et dénigre. On, ce sont les hommes mais aussi les femmes car c’est la société toute entière qui ne laisse pas leur juste place aux filles et les éduque de façon à leur ôter de l’esprit toute revendication. Il y a eu des femmes remarquables à toutes les époques, mais sont-elles connues du public ? A l’époque de Baudelaire, on ne souhaite pas amener les femmes à une position dans la société qui pourrait déranger l’ordre (masculin) établi. On décourage toute velléité d’indépendance de leur part. Aussi Baudelaire se permet-il d’insulter ou de moquer ceux qui seraient tentés d’admirer l’intelligence des femmes en portant atteinte à ce à quoi les hommes tiennent le plus : leur virilité ( pederaste ici est une insulte, on n’est pas dans le contexte actuel). Rendre leur juste place aux femmes est un long combat." (02 mars 2020) |
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| L'avis de Ben (Bordeaux) |
| Toujours vrai |
| "C'est de l'humour, et expliquer une blague en enlève toute la saveur, donc no comment. :)" (28 novembre 2018) |
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| L'avis de Catherine (Liège) |
| Tout bien réfléchi... |
| "Et inversement ! Peu importe l'option sexuelle, pourvu que l'esprit et la spiritualité prime sur le corps, trop réducteur." (17 septembre 2018) |
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| L'avis de Juan Carlos Pilar (Rennes) |
| Trop d'encre |
| "Ne trouvez-vous pas que c'est faire couler trop d'encre pour cet petit qu'est Charles Baudelaire ? Connaissez vous les barbaries pleines de vanité qu'il a dit sur Thomas De Quincey ? L'avez-vous lu traduit, sans la belle musique de la langue française, pour comprendre qu'il est plus proche du musicien que du penseur ? On aime et on admire Baudelaire pour deux seules raisons: soi on est chauvin, soi on est petit." (06 septembre 2018) |
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| L'avis de G-a (Bordeaux) |
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| ""Les artistes intéressent les femmes non point en tant qu'ils sont artistes mais en tant qu'ils réussissent dans le monde. C'est naturel. Se marier, c'est se faire une situation, et quel homme, même le plus altruiste, ayant des possibilités de choix, accepterait un emploi dans une entreprise non-solide ?
De même les femmes, et elles ont raison... [...]
De toute façon, il n'y a pas d'idée plus sotte que de croire séduire une femme en lui offrant le spectacle de son talent. On peut tout au plus la conquérir de cette manière quand le talent apparaît comme un moyen d'acquérir puissance, richesse, considération - valeurs dont la femme, ainsi subjuguée, jouirait par conséquent, elle aussi.
Mais le talent, en tant qu'étonnante machine qui se meut avec désintéressement, laisse indifférente n'importe quelle femme. [...] Ainsi, les femmes ont une profonde et fondamentale indifférence pour la poésie. [...] Elles ressemblent en cela aux hommes d'action – elles sont tout entières des hommes d'action.
La vie active est une vertu féminine ; la vie contemplative une vertu masculine." (Cesare Pavese, Le métier de vivre)" (26 avril 2017) |
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| L'avis de Gengis Kahn (Besancon (25)) |
| Vraiment faux ? |
| "Quand on voit les femmes porter de plus en plus la culotte...
Quand on voit les hommes minauder de plus en plus...
Quand on voit les femmes prendre pour modèle des mannequins androgynes
Et quand on voit les hommes s'appliquer soins du visage, voire maquillage pour dissimuler les imperfections de leur visage...
A se demander si Baudelaire n'avait pas dans un sens raison.
La frontière entre les sexes n'a jamais été aussi fine.
Les femmes s'approchent de l'identité des hommes et son malheureuses; les hommes perdent de leur "virilité" et ne savent plus qui ils sont.
Baudelaire n'a peut être jamais eu aussi raison dans un sens, sauf qu'aujourd'hui, il y aurait peut être ajouté : "qu'aimer un homme stupide est un plaisir de lesbienne."
Vivre et laisser vivre..." (12 décembre 2011) |
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| L'avis de Siloé (Dtc) |
| Baudelaire>théorie du genre |
| "Pour moi cette citation n'a rien d'archaïque. C'est l'homme dans son sens générique qui l'est. En dehors de ça, je pense que mon titre en dit long, tout comme ma deuxième phrase. A ce propos, cette phrase va très bien avec ce que pense Baudelaire sur le soi disant progrès de l'humanité. Je suis en accord complet là dessus. En ce sens d'ailleurs, je pense que cette phrase est actuellement plus scandaleuse que fondamentalement fausse, sans sous entendre aucune échelle de valeur verticale (Autrement dit, l'adage du faible d'esprit)." (11 octobre 2011) |
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| L'avis de Garfield (Brest) |
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| "A l'époque peut-être mais aujourd'hui c'est complètement faux!" (07 février 2011) |
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