charnel

C'est quoi l'amour charnel ?

L’amour charnel est une façon physique de vivre l’amour. Il passe ainsi par le plaisir des cinq sens et se concrétise par des rapports sexuels. En cela, il s’oppose à l’amour platonique, qui est un amour vécu sans passage à l’acte physique. En effet, l’adjectif charnel lie immédiatement l’amour à la chair. L’amour charnel est donc un amour qui ne s’envisage pas sans tout son aspect tactile, jusqu’au coït. Il va généralement de pair avec le plaisir physique pur, dénué de sentiments ou de réflexion. Dans une perspective religieuse, il peut être particulièrement mal jugé et associé au péché.

Quels sont les plaisirs charnels ?

Les plaisirs charnels sont directement liés au corps et aux cinq sens dont il dispose pour ressentir physiquement les choses. Ils peuvent donc être variés en fonction du sens sollicité. Cependant, le plaisir charnel fait essentiellement référence au plaisir sexuel. Cette expression est généralement utilisée pour évoquer le plaisir que prennent certaines personnes aux rapports sexuels de manière plus douce et moins évocatrice que l’acte lui-même. Les plaisirs charnels sont donc intimement liés au monde de la sexualité. La notion de volupté est cependant très proche, ce qui permet d’associer également à la notion de plaisir charnel celui de la gourmandise, le goût étant comme le toucher un sens qui passe par la chair.

Qu'est-ce que l'enveloppe charnelle ?

L’enveloppe charnelle est une manière de désigner le corps dans ce qu’il a de plus physique, en évacuant toute notion de spiritualité. L’enveloppe charnelle est ainsi composée de tout ce qui fait l’être humain d’un point de vue organique : peau, os, organes, veines, muscles… L’enveloppe charnelle est la manière dont l’être humain se manifeste dans le monde physique, ce qui lui donne corps, par opposition à l’âme, qui contrairement à l’enveloppe charnelle n’est pas visible ou palpable. Toujours dans cette opposition, l’enveloppe charnelle se caractérise par sa finitude : elle est vouée à disparaître au cours d’un cycle de la vie auquel est soumis tout être vivant, contrairement à l’âme qui serait éternelle dans une perspective religieuse.