mouliné

participe passé
mouliné , participe passé

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En vidéo : le mot du champion Vous hésitez entre un accent grave et un accent aigu ? Guillaume Terrien, champion de France d'orthographe, vous donne plusieurs astuces pour ne plus vous tromper.
"L'astuce du champion : accent grave ou accent aigu ?"
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  • Apporter de l'eau au moulin de quelqu'un Sens : Donner involontairement des arguments à une personne. Origine : Au XIIe siècle, cette expression signifiait que l'on procurait à quelqu'un (ou à soi-même) un avantage matériel. Aujourd'hui, le sens est plus figuré et il s'agit plutôt de donner involontairement à une personne qui soutient une thèse opposée à la nôtre, des arguments pour nous contredire. "Apporter de l'eau à son (propre) moulin" correspond donc à trouver, lors d'un débat, des arguments qui joueront en notre faveur.
  • Jeter son bonnet par-dessus les moulins Sens : Abandonner quelque chose, se sentir incapable. Origine : Cette expression date du XVIIe siècle. A cette époque, le port d'un chapeau, fichu ou bonnet, était une habitude. Tout le monde a déjà observé quelqu'un jeter quelque-chose par colère, c'est donc bien l'image de cette expression renforcée par la grande hauteur d'un moulin.
  • Apporter de l'eau à son moulin Sens : Fournir des arguments à un interlocuteur, qui renforcent sa position. Origine : Au Moyen Âge, le meunier ne pouvait travailler que grâce à l'eau qui faisait tourner son moulin. L'expression « apporter de l'eau au moulin » signifiait alors procurer un avantage à quelqu'un. De nos jours, elle ne s'utilise plus que pour les débats de société.
  • Ne pas pouvoir être au four et au moulin Sens : Ne pas pouvoir être partout. Origine : Cette expression date du XVIIe siècle. À l'époque féodale, les paysans utilisaient d'abord le moulin puis le four pour faire leur pain. Ils ne pouvaient donc pas être aux deux endroits en même temps : chaque chose doit être faite en son temps.
  • Se battre contre les moulins à vent Sens : Lutter contre des choses qui n'existent pas et donc, sans possibilité de gagner. Origine : Cette expression nous vient tout droit d'Espagne et de Cervantes ! En effet, il écrit en 1605 et 1615 Don Quichotte qui dépeint les aventures d'un héros épris d'absolu. Un des épisodes du roman met en scène des moulins à vent. Le héros les prend pour des géants qui gesticulent et se met en tête de les abattre. Or, les ailes des moulins le font tomber de son cheval et il reste impuissant face à eux. En France, cette expression devient courante dès le XVIIIe.
  • Entrer quelque part comme dans un moulin Sens : Entrer facilement quelque part, sans se gêner. Origine : Apparue au début du XIXe siècle sous la forme "entrer comme un âne dans un moulin", cette expression faisait référence à cet équidé qui entrait dans les moulins sans frapper, ni demander. L'usage a ensuite fait disparaître le mot "âne" de l'expression dont le sens s'est généralisé.
  • Moulin à paroles Sens : Personne qui parle beaucoup. Origine : Cette expression apparaît au début du XVIIIe siècle, et fait référence au moulin qui tourne sans s'arrêter pour moudre le grain. Ici, il est donc question d'un individu intarissable au niveau de la parole.
  • "Echangerais moulin à café contre café à Moulins." Pierre Dac
  • "La roue de la Fortune tourne plus vite que celle du moulin." Miguel de Cervantès
  • "Les ailes de son moulin allaient toujours leur train comme devant." Alphonse Daudet
  • "Mettez un moulin à cheval, il ira à Chatou." Paul Eluard
  • "L'eau de Pleur, de Joye ou de Douleur, - Qui fait mouldre le moulin de Pensée." Charles d'Orléans
  • "La paresse fait tourner les moulins." Georges Schéhadé