prélude

Comment utiliser l'expression en prélude ?

L’expression "en prélude" s’utilise en début de phrase pour annoncer quelque chose, un peu à la manière d’une introduction ou d’un prologue, avant d’entrer dans le vif du sujet. Le prélude est cet élément du discours qui précède quelque chose de plus important, mais sans lequel il devient difficile d’appréhender le reste du propos (ou du texte, s’il s’agit d’un écrit). Le prélude est donc un début, un commencement, une amorce qui sert de rampe de lancement et qui doit comporter toutes les informations nécessaires à la bonne compréhension de ce qui va suivre. On pourra par exemple dire : "En prélude, je voudrais remercier tous ceux qui sont présents ici ce soir", ou alors : "En prélude, j’aimerais revenir sur un point qui me semble important."

Quel est le contraire de prélude ?

Tout dépend du contexte dans lequel le terme "prélude" sera utilisé : en musique par exemple, l’opposé du prélude sera le postlude, qui fait office de dernière composition musicale qui clôture une œuvre. C’est en quelque sorte la conclusion de la pièce ou du concert. En littérature, le contraire du prélude sera nécessairement l’épilogue ou la conclusion, cette dernière partie du livre qui conclura l’ouvrage et mettra un terme à l’histoire racontée. De façon plus générale, le prélude désigne le début de quelque chose, le commencement d’une œuvre ou autre : il est donc logique que l’extrême opposé du prélude soit la conclusion, la fin et l’achèvement.

C'est quoi un prélude en musique ?

Dans le monde artistique, et plus particulièrement dans l’univers musical, le prélude est une forme de composition musicale improvisée qui n’obéit à aucune forme définie à l’avance. Le prélude est une sorte d’échauffement pour le musicien en passe d’interpréter une œuvre (de sa composition ou composée par un autre) : il lui sert avant tout à bien accorder son instrument et à effectuer les ultimes réglages avant de se lancer tambour battant dans l’interprétation artistique et la musique pure. Le prélude musical apparaît donc en début d’interprétation, et ne déroge pas à la règle qui veut que prélude rime avec début !