quelque chose

préposition indéfinie
quelque chose, 219 expressions contenant le mot "quelque chose"
  • Etre à un doigt de faire quelque chose Sens : Etre très près de faire quelque chose. Origine : Comme dans de nombreuses expressions de la langue française, ce mot est souvent utilisé pour symboliser des unités de longueur. Dire que l'on est "à un doigt de faire quelque chose" signifie que l'on est sur le point de le faire.
  • Faire une croix sur quelque chose ou quelqu'un Sens : Abandonner définitivement quelqu'un ou quelque chose. Origine : Cette expression date du milieu du XIXe siècle. On peut déceler son origine au XVIe lorsque les personnes faisaient le signe de la croix chrétienne sur le dos de quelqu'un ou quelque chose pour symboliser le renoncement ou la séparation définitive.
  • Prendre quelque chose à coeur Sens : S'appliquer à quelque chose. Origine : L'expression "prendre quelque chose à coeur" est apparue dès le XVe siècle. Son sens n'a pas changé depuis. Elle signifie que l'on s'applique fortement à faire quelque chose, que l'on y attache une grande importance.
  • Faire main basse sur quelque chose Sens : Dérober, s'approprier quelque chose. Origine : Cette expression, qui date du XVIIe siècle, signifiait tuer quelqu'un. Pendant la guerre, le soldat faisait le geste d'abaisser sa main pour attraper son arme. Par la suite, ce sont les pillages qui ont été associés à cette locution.
  • Faire quelque chose la mort dans l'âme Sens : Faire quelque chose à contrecoeur. Origine : Au milieu du XVIIe siècle, on trouvait des expressions telles que "avoir la mort au coeur" ou encore "donner la mort à quelqu'un". Elles avaient respectivement le sens de "avoir de grandes peines" et "donner beaucoup de chagrin à quelqu'un". La "mort" avait alors le sens d'"affliction". La forme actuelle "faire quelque chose la mort dans l'âme" remonte au XIXe siècle. Elle suggère une contrainte extérieure qui s'opposerait fortement à la volonté d'une personne. L'âme représente d'ailleurs ici l'individu même, et la mort, la peine et la contrariété. L'expression signifie que l'on est forcé de faire quelque chose à contrecoeur.
  • Mettre le doigt sur quelque chose Sens : Deviner quelque chose ou trouver quelque chose. Exemple : Vous avez mis le doigt sur un sujet tabou. Origine : Cette expression est apparue au cours du XXe siècle et appartient au langage courant. Elle peut prendre le sens de trouver une chose ou de deviner.
  • Se laver les mains de quelque chose Sens : Se moquer totalement de quelque chose. Origine : "S'en laver les mains" est une expression qui fait référence au comportement de Ponce Pilate, Préfet d'une province romaine au moment de la crucifixion de Jésus et décrit dans la Bible. Ce passage raconte que les juifs auraient conduit le Christ devant Ponce Pilate en le présentant comme un rebelle très dangereux. Ils lui auraient alors demandé de le juger et de le condamner à mort. Après l'avoir interrogé, Pilate ne vit aucune raison de le condamner. Or, à cette époque, la coutume voulait qu'on libère un prisonnier à l'occasion de Pâques. Pilate pensa alors à Barabbas, un détenu qu'on lui avait présenté comme un meurtrier. Il eut l'idée de demander à la foule qui elle préférait libérer, pensant que celle-ci opterait pour Jésus plutôt que pour un criminel. Pourtant, le peuple choisit de libérer Barabbas, réclamant toujours la condamnation à mort de Jésus. Alors Pilate, voyant qu'il allait provoquer une émeute, abandonna Jésus à la foule, se lava les mains devant celle-ci et déclara : "Je suis innocent du sang de ce juste, vous, vous y aviserez" ; ce qui signifiait que le sort du Christ lui était égal, et qu'il se dégageait de toute responsabilité. Aujourd'hui, l'expression est restée et s'utilise toujours dans le même sens, pour signifier que l'on se moque totalement de quelque chose, qu'on ne s'y intéresse pas.
  • Tenir à quelque chose comme à la prunelle de ses yeux Sens : Tenir énormément à quelque chose. Origine : La "prunelle", diminutif de prune, était employée dès le XIIe siècle pour qualifier la pupille de l'oeil. Celle-ci tenait d'ailleurs elle-même son nom de l'image que l'on voit se former sur l'oeil lorsqu'une personne regarde quelque chose. On disait au début du XIIIe siècle "aimer plus que son oeil", puis à la fin du XIVe siècle "conserver, soigner quelque chose comme la prunelle de son oeil". Cette dernière symbolise la vue, un sens très précieux pour n'importe qui. Ainsi, tenir à quelque chose ou à quelqu'un comme à ses pupilles signifie que l'on y tient énormément.
  • Il y a quelque chose dans l'air Sens : Quelque chose se prépare. Origine : On employait vers 1793 l'expression "être en l'air", qui a été attestée sous la forme "être dans l'air" dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Elle sous-entend que quelque chose se prépare, que l'on pressent un événement. La relation à l'"air" , et donc à un milieu gazeux, évoque la propagation lente mais progressive d'une situation.
  • Etre à deux doigts de faire quelque chose Sens : Etre très près de faire quelque chose. Origine : Comme dans de nombreuses expressions de la langue française, ce mot est souvent utilisé pour symboliser des unités de longueur. Dire que l'on est "à deux doigts de faire quelque chose" signifie que l'on est sur le point de le faire.
Précedente
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
  • 6
  • sur
  • 22