airer

verbe intransitif
airer, 56 expressions contenant le mot "airer"
  • Parler en l'air Sens : Parler sans attacher d'importance aux dires. Origine : Déjà définie dans le "Dictionnaire de l'Académie française" de 1932-1935, l'expression est utilisée dans le langage familier. "En l'air" signifie ici sans fondement, sans importance, il s'agit donc de parler sans savoir de quoi il est question.
  • Prendre des airs de duchesse Sens : Se pavaner, montrer que l'on a une haute opinion de sa personne. Origine : Les statuts de duc et de duchesse sont des titres nobiliaires qui apparaissent au XIIe siècle. La duchesse est donc la femme qui a obtenu son titre soit par mariage avec un duc, soit par l'attribution d'un duché. "Prendre des airs de duchesse" signifie donc prendre de grands airs, se croire supérieur aux autres.
  • Prendre des airs de martyr Sens : Se plaindre outrancièrement, exagérer ses tourments. Origine : Le mot "martyr" provient du vocabulaire religieux : il désigne à l'origine les souffrances endurées par le Christ ou les premiers chrétiens. Par extension, un martyr est une personne à qui l'on a infligé des supplices. "Prendre des airs de martyrs" revient à laisser entendre que l'on a beaucoup souffert, afin d'éveiller de la pitié chez les autres.
  • Remuer de l'air Sens : Faire semblant d'être très occupé, mais ne rien faire. Origine : Beaucoup moins employée que la locution voisine "brasser de l'air", cette expression utilise l'image de quelqu'un qui essaierait de remuer l'air, c'est à dire d'une personne faisant beaucoup de mouvement pour aucun résultat.
  • Varier un air Sens : Obtenir la variation d'un air. Origine : En musique, l'expression "varier un air" signifie "obtenir la variation d'un air" (en modifiant une partie plus ou moins importante de son thème), cette "variation" (modification d'un assemblage de notes à un moment donné de la partition) pouvant opérer sur de simples ornements ou sur des combinaisons plus larges.
  • S'envoyer en l'air Sens : Faire l'amour, avoir un rapport sexuel. Origine : Cette expression argotique naît au milieu du XXe siècle. Ici, le plaisir ressenti lors du rapport est lié métaphoriquement à une ascension vers les cieux, ascension qui serait également source d'extase.
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