diable

interjection, nom masculin
diable, 24 expressions contenant le mot "diable"
  • C'est le diable Sens : C'est le problème. Origine : Employée surtout dans le langage soutenu et notamment dans la littérature, l'expression c'est le diable est utilisée pour désigner quelque chose ou quelqu'un qui pose problème, qui est contrariant, cette chose ou cette personne étant assimilée à un diable.
  • En diable Sens : Enormément. Origine : L'expression en diable est désormais peu utilisée, mais l'évocation du diable pour signifier la puissance ou le fort potentiel d'une chose fait référence à l'obligation chrétienne de rester humble. Seul le diable comble d'orgueil.
  • Grand diable Sens : Personnage de conte. Origine : Il s'agit d'un personnage récurrent des contes traditionnels de l'île de la Réunion. Il est l'antagoniste du héros Ti-Jean et va souvent de pair avec la sorcière Grand-mère Kalle. Son nom peut aussi être orthographie "Grandiabe".
  • Aller au diable Sens : Exiger le départ de quelqu'un de façon brutale. Origine : Expression utilisée depuis le milieu du XVIIe siècle, elle permet de congédier une personne de façon brutale. Elle exprime une idée de rejet, de mépris tout en montrant le mécontentement de celui qui en fait usage.
  • Envoyer au diable Sens : Envoyer promener, se débarrasser. Origine : Cette expression utilise l'image d'une chose ou d'une personne que l'on enverrait au diable, c'est-à-dire de manière très brusque et afin qu'elle ne revienne plus, comme si elle était en enfer.
  • Faire le diable à quatre Sens : Entrer dans une grande colère. Origine : Au Moyen-Age, les pièces de théâtre avaient de nombreuses références au Diable qui étaient accompagnées de ses quatre disciples. On les reconnaissait notamment par leurs gesticulations et cris. L'expression est apparue quant à elle au XVIIe siècle.
  • Peindre le diable sur la muraille Sens : Noircir une situation. Origine : Peu utilisée en France, cette expression l'est principalement en Suisse. Le diable évoque un danger, une situation peu enviable. Par extension, l'expression signifie noircir une situation ou imaginer des dangers.
  • Signer un pacte avec le diable Sens : Passer outre les valeurs morales essentielles d'une société en contrepartie de finances ou de biens matériels. Origine : L'expression "signer un pacte avec le diable" s'utilise de façon métaphorique et signifie, en parlant des actes d'une personne, "passer outre les valeurs morales essentielles en contrepartie de finances ou de biens matériels conséquents". On dit aussi "passer un pacte avec le diable". Notons ici l'emploi du terme "diable", conceptualisant le mal selon la tradition judéo-chrétienne, par opposition aux principales valeurs humaines (ne pas tuer, ne pas vendre un corps humain, etc.).
  • Tenter le diable Sens : Prendre de gros risques pour assouvir une envie, risquer d'être empêché par l'esprit malin. Origine : L'expression "tenter le diable" s'utilise pour signifier qu'une personne se met par envie dans une situation où elle risque gros. Notons l'origine du terme "diable", employé ici comme substantif et incarnant l'esprit malin, destructeur, en référence au démon créé par la théologie judéo-chrétienne.
  • Vendre son âme au diable Sens : Passer outre une grande valeur morale pour une contrepartie financière ou matérielle importante. Origine : L'expression "vendre son âme au diable" s'utilise de façon métaphorique et signifie, en parlant d'une personne, "passer outre une grande valeur morale pour une contrepartie financière ou matérielle". La locution s'appuie sur le principe ancestral de non-commercialisation des valeurs morales essentielles.
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