forcé

adjectif, participe passé
forcé, 58 expressions contenant le mot "forcé"
  • Retirer les forces Sens : Oter les troupes armées.
  • Forcer le destin Sens : Provoquer sa chance, faire ce qu'il faut pour que ça marche. Origine : L'origine de cette expression, utilisée depuis le XIXe siècle, remonte au XIIe siècle, époque à laquelle le "Destin" était considéré comme une puissance mystérieuse déterminant d'avance et irrévocablement la suite des évènements.
  • Forcer une entrée Sens : Pénétrer de force.
  • Etablir un rapport de forces Sens : Relation de domination entre deux parties. Origine : Un rapport de force est une image prise à un instant T qui permet de déterminer l'état des forces en présence, et leur ascendance l'une par rapport à l'autre. L'expression s'est construite notamment grâce aux conflits sociaux.
  • Modifier un rapport de forces Sens : Changer une confrontation.
  • Forcer le sort Sens : Forcer le destin.
  • A bout de forces Sens : Être épuisé, très fatigué, sans ressources Origine : Expression qui fait référence au fait d'arriver au bout de quelque chose, qui n'a pas de suite, qui s'arrête, qui arrive à épuisement. Dire qu'on est à bout de forces a une connotation assez forte et on l'utilise lorsqu'on se trouve dans un état d'épuisement physique avancé.
  • Embauchoir à forcer Sens : Embauchoir à forcer est un ustensile ayant la forme d'une chaussure, généralement composé de bois et de métal, que l'on place à l'intérieur de la chaussure dans le but de la détendre lorsque par exemple celle-ci est trop serrée, ou pour l'aider à conserver sa forme. Origine : L'origine de cette expression remonterait au XVIIIe siècle, c'est-à-dire à l'époque où apparurent les premiers embauchoirs à forcer sophistiqués. Le terme forcer fait référence au fait que cet ustensile force la résistance de la chaussure.
  • Forcer la main Sens : Obtenir par la force, contraindre une personne à agir contre sa volonté et ses intérêts propres, mettre la pression ; en équitation, se dit d'un cheval qui agit à l'encontre des indications de son cavalier. Origine : L'expression "forcer la main" est une expression employée au sens figuré. Le verbe "forcer", du latin "fortia", désigne au sens figuré le pouvoir (légitime ou non) de concevoir, réfléchir, communiquer ou agir, exercer une influence, une contrainte, sur une personne ne disposant ni de cette autorité (légitime ou non), ni de cette faculté. Le terme "main" est à entendre ici de façon extensive et désigne le prolongement de l'esprit humain, l'outil qui exécute ce que le cerveau ordonne, c'est-à-dire aussi bien la "main qui pense" que la "main qui agit". "Forcer la main" signifie donc "contraindre" une personne à agir contre sa volonté ou ses intérêts propres. On dit aussi "mettre la pression" sur quelqu'un. Dans un tout autre contexte, en équitation, "forcer la main" se dit d'un cheval qui agit à l'encontre des indications de son cavalier (la "main" du cavalier désignant ici l'ordre exprimé par le mouvement spécifique de sa main).
  • Forcer une femme Sens : Contraindre une femme dans ses choix et ses désirs, violenter son intégrité physique ou morale ; violer une femme. Origine : L'expression s'inscrit sur le terrain du droit des femmes, de la physiologie et de la psychologie humaine, des rapports de force homme-femme, en particulier des rapports sexuels. Le verbe "forcer" (du latin "fortia", ici très éloigné de son sens littéral qui lui désigne le fait d'avoir du "courage", de la "bravoure", de la "force morale"), s'emploie ici au sens figuré et signifie "contraindre par tout moyen", "violenter", voire "violer" une femme. Néanmoins, en fonction des situations, "forcer une femme" désigne aussi bien "la prendre par la force", "lui faire l'amour par la force", "la violer", que "la forcer à avorter", "la forcer à porter le voile", etc., par opposition à "de gré". L'expression renvoie dans tous les cas à une violence produite sur son intégrité physique ou morale. L'expression est généralement employée dans le cadre judiciaire à l'occasion d'une plainte déposée en correctionnelle ou aux Assises.
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