monte

Monter en graine Sens : Grandir, croître. Origine : Expression principalement employée dans le domaine de la botanique, elle désigne le moment où la tige d'un fruit, d'une graine ou encore d'une fleur croît fortement. Par extension et au sens figuré, la formulation signifie également "grandir" pour un être humain. Elle est employée depuis le milieu du XVIIIe siècle.

Monter en latitude Sens : Aller de l'équateur au pôle pour un navire. Origine : Pour comprendre les origines de l'expression, il faut s'en référer au terme principal qui la compose, "latitude". Il s'agit au sens premier d'un lieu considéré relativement à sa distance avec l'équateur. La formulation est donc principalement utilisée dans le domaine de la navigation, pour désigner le trajet d'un navire de l'équateur au pôle.

Monter en ligne Sens : Aller au combat. Origine : Expression déjà définie dans la huitième édition du "Dictionnaire de l'Académie française" de 1932-1935, elle est principalement employée dans le vocabulaire militaire. Elle désigne l'action d'aller au combat, de marcher vers la première ligne du front.

Monter la garde Sens : Surveiller un lieu ou une personne de manière assidue. Origine : Dans le vocabulaire militaire, la garde est un soldat chargé de la surveillance d'un lieu ou d'une personne. Par extension, l'expression signifie donc surveiller attentivement.

Monter le bourrichon à quelqu'un Sens : Faire croire quelque chose à quelqu'un, lui monter la tête contre quelque chose. Origine : On doit l'origine de cette expression à Gustave Flaubert. En 1860, il emploie pour la première fois le mot "bourrichon". Autrefois, la "bourriche" désignait un panier sans anses qui servait à transporter le gibier, sa tête principalement. En argot, il est fréquent que la tête soit appelée "bourriche ou bourrichon". Par extension, l'expression est née. Au figuré, "se monter le bourrichon" signifie donc exciter son imagination sur quelque chose de faux, se le mettre en tête, s'exciter pour rien.

Monter long Sens : Technique pour dresser son cheval. Origine : L'expression est issue du domaine équestre. Elle désigne le mouvement du cavalier sur son cheval, de bas en haut, avec des étrivières longues, lors de la pratique du dressage.

Monter sur les tréteaux Sens : Etre sur scène. Origine : Supports amovibles et stables, les tréteaux sont utilisés dans le domaine de la construction ou du théâtre populaire. L'expression donne donc l'idée, au figuré, de monter sur scène, de se faire comédien.

Monter sur ses ergots Sens : Elever la voix de façon vive, mais douce. Origine : L'expression est déjà définie dans la huitième édition du "Dictionnaire de l'Académie française" de 1932-1935. En ancien français argot, "ergots" est composé du suffixe "arg" désignant une chose pointue. En latin, on retrouve "ergotis" avec la même signification. Au figuré, il s'agit d'élever voix et geste de façon vive, mais douce.

Monter une estampe Sens : Mettre sous verre. Origine : Le mot "estampe" était déjà utilisé en ancien français "estampe, estampe ou stampe" viennent de l'italien "stampa", signifiant une impression, une presse ou encore un tirage. Au sens premier, l'estampe désigne l'impression d'une gravure. L'expression connue aujourd'hui a donc le sens de mettre une oeuvre sous verre ou dans un cadre.

Monter une pierre Sens : Enchâsser un diamant sur une monture. Origine : Alors que la pierre est au sens premier un minéral, elle peut, au sens figuré, désigner un diamant, celui que l'on met sur une bague ou un bijou. L'expression utilisée depuis le XIXe siècle exprime donc l'idée d'intégrer un diamant, une pierre précieuse, sur une monture.