portement

nom masculin
portement, 75 expressions contenant le mot "portement"
  • Claquer la porte au nez de quelqu'un Sens : Refuser l'entrée à quelqu'un. Origine : Expression datée du début du XVIIe siècle, la porte fermée renvoie à l'idée que l'entrée est impossible, interdite. L'expression intègre également le nom "nez" et le verbe d'action "claquer". Il s'agit donc d'interdire brutalement l'entrée à quelqu'un, au dernier moment.
  • Échouer en vue du port Sens : Echouer près du but. Origine : Cette expression utilise l'image d'un bateau qui coulerait en vue du port, soit tout près d'accoster, pour signifier un échec intervenu près du but, alors même que l'on pensait qu'on allait réussir.
  • Fermer la porte à quelque chose Sens : Arrêter, empêcher. Origine : Une porte fermée renvoie à l'idée qu'il est impossible d'entrer. C'est à cette image que l'expression datée du XXe siècle fait référence. Elle signifie, au sens figuré, qu'une action est empêchée ou qu'elle est arrêtée volontairement.
  • Porter l'estocade Sens : Donner un coup décisif pour achever quelqu'un, au propre ou au figuré. Réduire à néant quelqu'un ou quelque chose. Origine : L'estocade est un terme lié au domaine de la tauromachie. Il s'agit de porter à l'animal un ultime coup de la pointe de l'épée pour l'achever. Ce mot est formé sur "estoc", qui désigne la pointe de l'épée. Dans un débat ou une dispute, lorsque l'un des protagonistes est à court d'arguments, l'autre peut lui "porter l'estocade" par une dernière réplique cinglante.
  • Condamner sa porte à quelqu'un Sens : Interdire l'entrée à une personne. Origine : Pour comprendre l'expression, c'est aux termes qui la composent qu'il faut se référer. Le verbe condamner symbolise la condamnation en justice, la culpabilité, mais aussi l'interdiction d'entrer. La porte fait, elle, référence au passage, à l'entrée. La formulation donne donc l'idée qu'une personne ne sera pas reçue par une autre.
  • Officier de port Sens : Fonctionnaire sous l'autorité des Ponts et Chaussées. Origine : En droit, l'expression désigne un fonctionnaire mis sous l'autorité des ingénieurs des Ponts et Chaussées ou du conseil d'administration des ports autonomes, de la police des ports de commerce.
  • Ouvrir la porte à Sens : Donner lieu à quelque chose. Origine : Expression déjà définie dans la huitième édition du "Dictionnaire de l'Académie française" de 1932-1935, elle reprend la définition de "porte" au sens figuré. La porte permet d'ouvrir ou de fermer un passage. L'expression signifie donc donner l'occasion de faire quelque chose, donner lieu.
  • Porter à cru Sens : En architecture, monter (un bâtiment) directement sur le sol. Origine : L'adjectif "cru" désigne d'abord ce qui n'est pas cuit, mais également ce qui n'est pas travaillé, ce qui n'a pas été préparé. Dans le même ordre d'idée, l'expression "à cru" signifie "en contact direct avec". "Monter un cheval à cru", c'est le monter sans selle. "Porter un bâtiment à cru", c'est le porter sur le sol, sans fondations préalables.
  • Porter beau Sens : Etre élégant, être bien habillé, avoir belle allure. Origine : Issu du latin "bellus", le beau est ce qui fait éprouver une émotion esthétique, devant un être humain comme devant un objet, une oeuvre d'art. On dit d'une personne qu'elle "porte beau" lorsque son apparence la montre sous un aspect favorable, qu'elle paraît élégante, de belle prestance, malgré son âge par exemple.
  • Porter ombrage à quelqu'un Sens : Froisser, vexer quelqu'un, lui causer du tort. Origine : L'ombrage, dans une forêt par exemple, est un groupement d'arbres et de feuillages qui projettent de l'ombre sur le sol. Il s'agit donc d'un obscurcissement, idée que l'on retrouve dans l'expression "porter ombrage", puisqu'en froissant une personne de son entourage, on assombrit son humeur, comme si l'on projetait une ombre sur son visage.
Précedente
  • 3
  • 4
  • 5
  • 6
  • 7
  • 8
  • sur
  • 8