pour ce faire

locution
pour ce faire, 590 expressions contenant le mot "pour ce faire"
  • Faire vibrer la corde sensible Sens : Emouvoir une personne. Origine : Faire vibrer la corde sensible de quelqu'un signifie l'"émouvoir". Il s'agit en fait d'une comparaison avec les instruments de musique à cordes sur lesquels on ferait vibrer la corde la plus réactive. Transposé chez un être humain, il s'agit de réussir à "toucher" une personne, à provoquer chez elle une émotion.
  • Ne pas se faire de bile Sens : Ne pas se faire de souci. Origine : La bile est une substance créée par notre corps de façon inconsciente. Au sens figuré, la "bile" désigne le chagrin, les soucis. Ainsi, dire à une personne de "ne pas se faire de bile", c'est lui demander de prendre conscience de la réalité, de tenter de relativiser les choses et donc, de ne pas se faire de souci.
  • Se faire appeler Arthur Sens : Se voir faire des remontrances. Origine : Cette expression proviendrait de la Seconde Guerre mondiale et ferait référence à l'occupation de la France pendant laquelle le couvre-feu avait été fixé à 20h. Le nom "Arthur" serait une déformation de l'allemand "acht Uhr'" ("vingt heures !") que les patrouilles ennemies criaient aux retardataires éventuels. "Se faire appeler Arthur", c'est se voir faire des remontrances, se faire disputer.
  • Se faire du mouron Sens : Se faire du souci. Origine : Le "mouron" désigne la chevelure. L'expression est donc identique à "se faire des cheveux" qui signifie "se faire du souci". On peut également citer "se faire de la bile". Toutes ces formes d'expressions renvoient à des substances créées inconsciemment par le corps humain, et que l'on ne contrôle pas. Ainsi, "se faire du mouron" correspond à se faire du souci involontairement.
  • Faire le poireau Sens : Attendre longuement quelqu'un. Origine : Cette expression date du XIXe siècle. Elle fait allusion à la plantation de poireaux. Ce légume qui poussait bien droit et restait immobile pouvait donc donner l'image d'une personne qui attend longuement sans bouger, qui reste plantée !
  • Faire faux bond Sens : Ne pas satisfaire les attentes de quelqu'un, se désister d'un engagement. Origine : On note déjà au XVIe siècle l'expression "jouer un faux bond", qui signifie alors "trahir". "Faire faux bond", née plus tard, signifie qu'une personne n'a pas satisfait aux espoirs et aux attentes de quelqu'un. L'expression s'emploie notamment lorsqu'un individu ne se rend pas à un rendez-vous important, laissant son interlocuteur déçu ou stoppé dans ses projets. Les origines de cette locution seraient à chercher dans le jeu de paume, où, lorsqu'une balle faisait faux bond, cela signifiait qu'elle rebondissait mal, ou bien pas à l'endroit où on le pensait. Il en va de même avec une personne qui "fait faux bond", c'est-à-dire qui agit d'une façon différente que ce que l'on attendait d'elle.
  • Faire tourner en bourrique Sens : Faire devenir fou. Origine : Dans cette expression, la forme "faire tourner en" a le sens de "faire devenir". La "bourrique" est un animal réputé pour ne pas être extrêmement intelligent dans la mesure où elle n'est utilisée que pour accomplir des tâches trop pénibles pour l'homme. "Faire tourner en bourrique" signifie que l'on cherche à déstabiliser une personne, tant et si bien qu'elle fini par devenir "folle".
  • N'en faire qu'à sa tête Sens : Ne faire que ce que bon nous semble. Origine : Au XIVe siècle, on disait d'une personne qui n'agissait qu'en fonction de sa volonté qu'elle "faisait sa tête". Ce n'est qu'un siècle plus tard que l'expression actuelle est apparue "n'en faire qu'à sa tête", qui signifie que l'on ne fait que ce que bon nous semble.
  • Se faire l'avocat du diable Sens : Défendre une opinion contraire à celle de la majorité. Origine : Dans le droit religieux, on appelait "avocat du diable" le clerc qui était chargé de trouver des arguments contre la canonisation d'une personne décédée, de discuter les mérites de celle-ci. Aujourd'hui, "se faire l'avocat du diable", c'est défendre une opinion que la majorité pense mauvaise. En général, il s'agit d'une technique malicieuse consistant à proposer des arguments contraires à la thèse que l'on soutient soi-même, de façon à enrichir le débat et à en ressortir le plus neutre possible.
  • Faire bonne figure Sens : Faire bon visage. Origine : Dans la langue classique, cette expression signifiait que l'on se donnait une bonne apparence dans le monde, que l'on jouait un personnage de grande importance. Cela signifiait également que l'on devait avoir l'air accueillant. Aujourd'hui, "faire bonne figure" consiste à se montrer sous son meilleur jour, à paraître de bonne humeur en public, même si on ne va pas très bien.
Précedente
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
  • 6
  • 7
  • sur
  • 59