pour ce faire

locution
pour ce faire, 590 expressions contenant le mot "pour ce faire"
  • Faire la bouche en cul de poule Sens : Être mielleux. Origine : Une "bouche en cul de poule" est une bouche dont les lèvres forment un cercle du fait que les commissures sont relativement rapprochées. Dans son sens figuré, cette expression signifie qu'une personne prend un air mielleux, dans le but de savoir ou d'obtenir quelque chose.
  • Ne faire ni chaud ni froid Sens : Être indifférent. Origine : Au XIIIe siècle, on utilisait en ancien français l'expression "ne faire ne froid ne chaut" pour signifier que quelque chose nous était indifférent. La forme actuelle de l'expression date du XVIIIe siècle et le sens en est toujours le même.
  • Etre à un doigt de faire quelque chose Sens : Etre très près de faire quelque chose. Origine : Comme dans de nombreuses expressions de la langue française, ce mot est souvent utilisé pour symboliser des unités de longueur. Dire que l'on est "à un doigt de faire quelque chose" signifie que l'on est sur le point de le faire.
  • Ne pas faire de vieux os Sens : Ne pas rester longtemps dans un lieu. Origine : Cette expression se trouve dès le XVIIe siècle chez Madame de Sévigné, mais son sens originel n'était pas le même. Elle signifiait auparavant "ne pas vivre longtemps". Aujourd'hui, "ne pas faire de vieux os" dans le sens de "mourir jeune" n'est presque plus employé, ayant été remplacé par la signification actuelle : ne pas rester longtemps dans un lieu.
  • Faire la bouche en coeur Sens : Faire des manières. Origine : Cette expression signifie qu'une personne prend un air affecté par mécontentement ou par minauderie. Le terme "coeur" pourrait provenir de l'expression "faire le joli coeur", qui signifie "adopter des comportements maniérés et efféminés", et dans laquelle le "coeur" représente la personne qui se comporte de cette façon. "Faire la bouche en coeur" serait donc un raccourci de langage signifiant que l'on adopte des mines semblables à un "joli coeur".
  • Faire la nouba Sens : Faire la fête. Origine : Dans la langue arabe, la "nowba" désigne la musique que l'on jouait à tour de rôle en Algérie devant les maisons des dignitaires. Par la suite, ce terme a été utilisé pour qualifier la musique des soldats qui étaient placés en première ligne de tir. C'est à la fin du XIXe siècle que l'expression "faire la nouba" est née dans le sens de faire la fête.
  • Faire une croix sur quelque chose ou quelqu'un Sens : Abandonner définitivement quelqu'un ou quelque chose. Origine : Cette expression date du milieu du XIXe siècle. On peut déceler son origine au XVIe lorsque les personnes faisaient le signe de la croix chrétienne sur le dos de quelqu'un ou quelque chose pour symboliser le renoncement ou la séparation définitive.
  • Ne pas faire de quartier Sens : Etre impitoyable. Origine : Autrefois, les quartiers de sauveté étaient des lieux où les troupes étaient en sécurité et où les soldats pouvaient se reposer. Ces cantonnements évoquaient donc la sécurité et les bons traitements. Par la suite, un "quartier" a désigné une mesure qui permettait ou non de laisser la vie sauve à des prisonniers. On employait alors les expressions "faire quartier" ou "ne pas faire de quartier" en fonction des décisions qui étaient prises quant aux captifs. Depuis leur apparition au XVIIe siècle, seule la forme négative a subsisté. Elle signifie qu'une personne est impitoyable et ne fait preuve d'aucune tolérance.
  • Se faire remonter les bretelles Sens : Se faire réprimander. Origine : "Se faire remonter les bretelles" signifie que l'on se fait remettre en place par quelqu'un. L'image est simple et parlante : la secousse des bretelles évoque un mouvement sec et brusque, tel que le sont en général les réprimandes.
  • Faire la navette Sens : Faire des allers-retours d'un lieu à l'autre. Origine : Apparue au milieu du XVIIIe siècle, cette expression provient du domaine du tissage. En effet, la "navette" est l'outil des tisserands qui effectue des allers-retours sur le métier à tisser pour passer les fils dans la trame. Le mot est un diminutif de "nave" ou "nef" qui signifient tous deux "vaisseau", la navette ayant la forme d'une barque. "Faire la navette" signifie que l'on effectue des allers-retours incessants d'un lieu à l'autre, et de façon régulière.
Précedente
  • 4
  • 5
  • 6
  • 7
  • 8
  • 9
  • sur
  • 59