pour ce faire

locution
pour ce faire, 590 expressions contenant le mot "pour ce faire"
  • Faire les yeux doux à quelqu'un Sens : Chercher à séduire quelqu'un. Origine : Vers le XVe siècle est apparue l'expression "faire les doux yeux". Elle signifiait à l'époque que l'on regardait quelqu'un avec tendresse, par opposition aux "gros yeux" que les parents peuvent faire à leurs enfants lorsqu'ils sont mécontents d'eux. La forme actuelle "yeux doux" semble dater du XIXe siècle et évoque davantage les regards séducteurs qu'attendris. "Faire les yeux doux à quelqu'un" signifie que l'on cherche à le séduire.
  • Faire main basse sur quelque chose Sens : Dérober, s'approprier quelque chose. Origine : Cette expression, qui date du XVIIe siècle, signifiait tuer quelqu'un. Pendant la guerre, le soldat faisait le geste d'abaisser sa main pour attraper son arme. Par la suite, ce sont les pillages qui ont été associés à cette locution.
  • Faire quelque chose la mort dans l'âme Sens : Faire quelque chose à contrecoeur. Origine : Au milieu du XVIIe siècle, on trouvait des expressions telles que "avoir la mort au coeur" ou encore "donner la mort à quelqu'un". Elles avaient respectivement le sens de "avoir de grandes peines" et "donner beaucoup de chagrin à quelqu'un". La "mort" avait alors le sens d'"affliction". La forme actuelle "faire quelque chose la mort dans l'âme" remonte au XIXe siècle. Elle suggère une contrainte extérieure qui s'opposerait fortement à la volonté d'une personne. L'âme représente d'ailleurs ici l'individu même, et la mort, la peine et la contrariété. L'expression signifie que l'on est forcé de faire quelque chose à contrecoeur.
  • Faire une belle jambe Sens : Ne servir à rien. Origine : La première forme de cette expression était "ça ne lui rendra pas la jambe bien faite". On en trouvait également la variante "ça ne lui fera pas la jambe plus belle". Puis, vers 1830, l'expression est devenue "faire bien la jambe", et enfin "faire une belle jambe". Ici, la "belle jambe" représente la prétention masculine. On peut faire un parallèle avec les "mollets de coq", où le coq symbolise l'orgueil. Dire que quelque chose nous fera "une belle jambe" signifie que cela ne sera utile en rien.
  • Faire les pieds à quelqu'un Sens : Lui donner une bonne leçon. Origine : Cette expression semble être née dans la première moitié du XXe siècle. Elle pourrait faire référence aux longues marches qui étaient imposées aux soldats pour les endurcir. De là, "faire les pieds à quelqu'un" signifierait l'exercer, lui faire la morale et donc, lui donner une leçon.
  • Etre à deux doigts de faire quelque chose Sens : Etre très près de faire quelque chose. Origine : Comme dans de nombreuses expressions de la langue française, ce mot est souvent utilisé pour symboliser des unités de longueur. Dire que l'on est "à deux doigts de faire quelque chose" signifie que l'on est sur le point de le faire.
  • Faire quelque chose à contrecoeur Sens : Faire quelque chose contre son envie. Origine : Faire quelque chose "à contrecoeur" signifie qu'on le fait sans en avoir envie. La forme ancienne, datant du XIIIe siècle en était "contre son coeur". Le coeur symbolise donc ici les désirs et les envies.
  • Faire quelque chose sur un coup de tête Sens : Une décision brusque et irréfléchie. Origine : La tête est généralement le symbole de la réflexion, alors que le mot "coup" connote plutôt une action vive, ponctuelle et donc rapide. Cette expression joue donc sur l'opposition de ces deux mots pour signifier qu'une personne prend une décision sans vraiment réfléchir aux conséquences de ses actes.
  • Faire des plans sur la comète Sens : Projeter des choses irréalistes. Origine : Si depuis la nuit des temps les étoiles ont toujours fasciné les hommes, les comètes avaient plutôt tendance à les effrayer. En effet, ne sachant expliquer ce phénomène, on disait qu'une comète était un signe annonciateur de malheurs. Ainsi, chacun "tirait des plans sur la comète", c'est-à-dire qu'il essayait de prédire quel allait être le prochain malheur à s'abattre. De nos jours, l'expression signifie qu'une personne s'imagine des choses (négatives en général) dans une situation donnée, mais qui n'arriveront probablement pas.
  • Faire marche arrière Sens : Renoncer à poursuivre une action. Origine : Cette expression du XXe siècle est une référence aux machines à vapeur et aux navires. "Faire machine arrière" signifiait faire aller les machines dans le sens inverse. Ainsi, la direction symbolise ici les actions que l'on mène. "Faire machine arrière" signifie que l'on effectue un mouvement inverse à celui de départ, donc symboliquement que l'on renonce à poursuivre ce que l'on avait commencé.
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