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Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années."

Pierre Corneille
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 Auteur Pierre Corneille
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 Theme Existence
 pays France


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L'avis de Christophe Nspi(ne Souhaite Pas L'indiquer) (Paris) 
Très juste
"Je vais seulement me centrer sur ma propre expérience, celle que je connais la mieux. Dès mon plus jeune âge, j'ai toujours eu l'empathie envers autrui quelque soit la personne face à moi. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque les années passants, je me suis aperçu que des personnes plus âgées que moi ne disposait d'aucune empathie. Moi qui pensait qu'il s'agissait d'une valeur acquise par tous." (01 octobre 2019)
 
L'avis de Eric Hervé Youmie Nchre (Douala) 
Appréciations
"Je penses que l'auteur n'a pas tort, parce que naître dans une famille aisée nous donne plusieurs avantages et accès de moyens pour oser. Néanmoins il n'est pas faute de penser qu'être dans une famille bourgeoise ne suffit pas pour être au devant de scène avant un certain âge, car chacun naît avec un talent unique qu'il faut seulement développer,ce qui nous emmène à dire qu'on peut être bien né mais sans être connu." (19 août 2019)
 
L'avis de Philippe Anthonioz (Orsay) 
"Nous pourrions également la traduire et la résumer ainsi : "il existe autant de jeunes cons que de vieux cons"." (07 juin 2019)
 
L'avis de Bertrand  (Draguignan) 
Ca sonne bien mais...
"Aux âmes bien nées. Certains commentaires interrogent si Corneille parle d’un certain « talent » inné ou bien en quelque sorte du rang social de la personne. Cependant, les deux sont très difficilement dissociables. Corneille était issu de la bourgeoisie, a suivi des études de droit et exercé le métier d’avocat. C’est suite à une déception amoureuse qu’il s’est mis à écrire. Certains évènements difficiles de la vie provoquent parfois des temps d’arrêts qui nous poussent à nous remettre en question. Et selon notre éducation, notre milieu et nos rencontres, notre pensée va prendre une direction ou une autre. Mais cette direction est bien plus une résultante qu’un cheminement intellectuel proprement individuel. Dans le cas de Corneille, il avait cette capacité à manier les mots, comme la plupart de ses collègues mais n’appréciait guère son métier. Son éducation et sa formation sont essentielles pour la réussite de sa carrière d’écrivain. Cependant, sans cet amour déchu, aurait-il eu cette vie là ? Ou bien aurait-il continué à travailler pour fonder une famille avec sa bien-aimée, ses priorités et son ressenti étant différents. Et pour la reconnaissance, être issu ou fréquenter un rang social élevé apporte beaucoup de facilités à se faire entendre et à diffuser. Lorsque l’on naît dans une ferme au fin fond de la Creuse, on a beau adorer la littérature et écrire, avoir du « talent », sans doute davantage que certains puisqu’il faut mener la ferme en plus du reste, mais tout ça ne sortira jamais du village. C’était d’autant plus vrai à l’époque de Corneille. Le « talent », du moins ce qui est reconnu en tant que tel par notre société, n’est absolument pas inné mais issu de notre éducation et de notre parcours, sa « révélation » des évènements de la vie, sa diffusion de notre réseau. La part de responsabilité individuelle dans « la réussite » ou bien « l’échec » est infime, celle de notre éducation immense. Entre guillemets les mots qui à mes yeux n’ont pas vraiment de sens car bien trop induits de notre société et donc subjectifs." (16 octobre 2018)
 
L'avis de Claude Tossou (Bénin) 
Soutien
"La nature réserve beaucoup de choses. Cette citation me paraît aussi limitée. Beaucoup de critiques car les réalisations, le savoir, l'intelligence, tout ce qui est faste sous le soleil ne dépend pas de l'âge." (30 janvier 2018)
 
L'avis de Catherine  (Paris) 
Controverse ?
"Oulàlà ! Sacré débat ! Certes, il est souvent nécessaire de remettre ceci ou cela dans son contexte historique et faire parler des morts depuis plusieurs siècles (qui ne peuvent se faire valoir du droit de réponse sur notre interprétation de leurs œuvres). Certes en ce temps là la "caste" sociale définit arbitrairement ce que vous êtes et marque son temps ! Mais comme beaucoup, j'ai eu droit dans mes années collège (ou lycée ?) à l'étude du Cid et j'ai surtout retenu l'éclairage de mon prof, erroné ou pas-je ne peux en juger, qui mettait en avant la référence aux valeurs morales de cette citation : n'oublions pas que Rodrigue se trouve investi d'un devoir d'honneur et de vengeance (incontournables à cette époque) qui lui fait renoncer à sa douce Chimène ! Que l'époque de Corneille tende à considérer que ces valeurs ne peuvent appartenir qu'à une certaine classe est un autre débat ! Et aujourd'hui,je crois que cette citation revêt un sens plus large et universel : les qualités morales et humanistes d'un individu peuvent se manifester quel que soit l'âge et ne sont pas forcément l'apanage de l'expérience de toute une vie." (16 octobre 2017)
 
L'avis de Francis Gimenez (St Pierre De La Réunion) 
"Nul. Je suis un roturier donc âme mal née, et malmenée par la vie. Et donc, j'ai dû attendre mes 80 ans. Mais cela était valable pour le héros cornélien. Et a été illustré à la télé récemment par ce jihadiste de 3 ans brandissant une Kalachnikov." (05 octobre 2015)
 
L'avis de Erk Ael (Paris) 
"Malheureusement pour l'espèce, tous ceux qui ont été orientés du côté primates et veulent se croire supérieurs parce qu'appartenant à l'espèce, tous ceux là sont capables de réciter la phrase sans une erreur, mais pour la comprendre... Ils ne sont capables que de reconnaître la taille de l'individu. Autrement dit, se contentent de répondre aux âmes bien nées : "t'es petit-e et tu te tais quand les grands parlent. On va t'apprendre à être poli-e et à respecter tes aînés !" Navrante humanité dont la culture (connaissance des phrases et idées d'autres) a fait oublier de comprendre le présent qui l'entourait. Sic :'( Post scriptum, le "respect" qu'on se prend dans la tête n'a rien de la valeur qu'il est censé être. Parce que le respect, pour qu'il soit une valeur, c'est aux plus quoi que ce soit (forts, grands, intel...) d'être tolérants vers ceux qui ne le sont pas encore. Surtout quand ce sont encore des enfants dont il n'y a rien à craindre. Aux lieu de cela, depuis la préhistoire nous collectionnons les grandes phrases de certains d'entre nous, et nous continuons de nous transmettre les frustrations qui nous habitaient alors (de ce temps où le langage n'existait pas) et qui ne sont pas nôtres (les frustrations). Après, ce que j'en dis... je ne suis personne. Du moins, socialement. Post scriptum II, le langage, tant qu'on accepte de mentir, c'est très galvaudé. Surtout pour réussir à être supérieur. Ca ne permet même pas de se convaincre soi-même. Alors les seuls qui peuvent y croire, je ne parle pas de leur valeur. Il n'y a jamais eu d'être humain. La seule chose que nous fassions, c'est essayer de paraître, selon la direction où nous croyons que l'être se situe. La seule chose que nous puissions faire pour être dans le vrai, après avoir décidé de ne plus mentir, c'est essayer de devenir. Trouver les directions que nous ayons à prendre pour le faire... et surtout protéger les enfants qui sont source d'inspiration dans leur façon de faire... plutôt que leur enseigner qu'ils sont petits et qu'ils doivent se plier à nos frustrations en attendant d'être grands. Pour avoir un monde épanoui, il faut essayer de l'aider à s'épanouir. Non vouloir s'y épanouir soi, contre qui ou quoi que ce soit qui ne fait pas de mal. Nous sommes notre propre ennemi et nous ne pourrons jamais oublier les bassesses que nous avons commises pour atteindre les "sommets". En revanche, nous pouvons nous dépasser. Quoi que ce soit que nous ayons fait. Mais pas tant qu'on accepte de mentir. Ni tant qu'on croit à l'argent. Parce que la solution du monde ne se dirige pas là. Ca ne permet qu'à certains imbéciles de prolonger leurs frustrations et d'amplifier le mouvement chez ceux qui n'en ont pas. Découvrons autre chose et essayons de trouver un moyen pour nous enseigner à partager. Parce qu'alors les âmes pourront bien naître et devenir et s'éveiller à autre chose que la survie préhistorique du "moi ! moi ! moi !" Quand ils sont petits, les enfants ne sont pas des menaces. Quand ils deviennent grands, entre les violeurs, les menteurs, dissimulateurs ou politiciens, les agressifs... Quand ils deviennent "grands" et que tout plein de parts de masse les reconnaissent comme "âmes bien nées", alors ça produit des catastrophes qu'aucun enfant ne serait capable de commettre à lui tout seul. Et qu'il une voie qu'il n'aurait eu aucune chance de conserver s'il n'avait pas dû suivre le chemin de la frustration imposée. Nous sommes notre monde. Mais nous détruisons aussi celui qui nous porte. Celui sur lequel nous nous trouvons. Qui peut dire le contraire à voir la vitesse à laquelle se déplacent les nuages maintenant ? Préservons les enfants et il y aura peut-être une prolongation du présent. Continuons comme nous le faisons depuis cette préhistoire que nous nous transmettons de plus grands en plus petit (déjà remarqué combien il faut de "plus grands" pour convaincre la bonne foi d'un enfant ?)... et nous en viendrons bientôt à nous bouffer entre nous parce qu'il n'y aura plus rien d'autre à manger. Que cette sacro-sainte humanité qui s'est octroyé tous les droits au nom d'une supériorité accordé par un quelconque quoi que ce soit." (28 septembre 2015)
 
L'avis de Christian  (Saint-pierre-chérignat) 
Autre citation plus précise
"Dominique a raison, mais la citation exacte est : "A vaincre sans péril on triomphe sans gloire" (même scène, vers 436)" (16 mars 2015)
 
L'avis de Jerome Klein (Pontault Combault) 
"Une bien belle phrase qui en effet n'a pas besoin d’exégèse. Quand on est bon, on est bon, pas besoin d'attendre. Cette phrase est généraliste sur la/les qualités de la personne et non pas sur son niveau social." (12 février 2015)
 
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