|
|
| |
 |
| |
|
|
| |
 |
| |
|
|
| |
 |
| |
|
|
| |
 |
| |
|
|
| |
 |
| |
|
|
| |
 |
| |
|
|
| |
 |
| |
|
|
| |
 |
| |
| "Il faut rendre à César ce qui appartient à César ; et à Dieu ce qui est à Dieu." |
| Donnez votre avis |
L'avis de Alex (Paris)      |
|
| "La laïcité serait avec ce passage une idée paradoxalement chrétienne : le christ en aurait énoncé le principe mais en même temps, historiquement, la laïcité a signifié une sorte d'émancipation vis à vis de l'église, des pouvoirs censés incarner sur terre les principes divins. Cela voudrait bien dire, selon les évangiles même, qu'on ne doit pas tout à la cité, et, ce qui est encore plus provocateur dans la citation, on ne doit pas tout à Dieu non plus : c'est une chose est d'être citoyen avec les droits et les devoirs qui y sont associés (payer des impôts, le service militaire autrefois, entre autres), et autre chose d'être un fidèle. Il faut savoir séparer ces deux allégeances, mais aussi, ce qui est plus difficile, savoir arbitrer entre elles, négocier entre elles : par exemple, si l'hospitalité que l'on doit au prochain selon els évangiles, commande d'accueillir chez soi un sans papier, il faut savoir qu'en même temps on trahit la loi de sa cité, et encourt une peine de prison, ou une amende selon les législations. C'est à tout cela, à mon avis, que donne à penser cette citation, que j'aime beaucoup pour cette raison." (06 décembre 2010) |
|
| |
 |
| |
|
|
| |
 |
| |
|