Synopsis - Le deuxième long-métrage du documentariste Manuel Contreras s'ouvre sur les images d'un cimetière, accompagnées d'une salsa enjouée qui nous fredonne allègrement " Volveré a nacer " (je renaîtrai). Dans cette première scène se joue toute la tension et la justesse de Los vivos y los muertos, où le réalisateur se glisse dans ses histoires de famille avec une sincérité et une dérision déconcertantes. Après Las últimas vacaciones (2015), prix du meilleur film colombien au Festival Internacional de Cine de Cali, Manuel Contreras signe ainsi un conte intime et humble sur la filiation, dénué de morale finale. Mais le film peut aussi se lire comme une réflexion plus universelle sur le ballet constant entre la vie et la mort, entre ceux qui ont existé et ceux qui restent. (Anna Dodier)