Chauffeur VTC : quel diplôme, permis, règles ?

Chauffeur VTC : quel diplôme, permis, règles ? Pour arrondir vos fins de mois ou en faire une activité principale, vous voulez devenir chauffeur VTC, avec Uber, LeCab ou un autre opérateur ? Voici les points à savoir avant de se lancer.

Chauffeur VTC : les diplômes, formations et démarches

Pour devenir chauffeur VTC, il faut être en possession des diplômes, attestations et formations suivants :

  • Permis B en cours de validité depuis plus de trois ans.
  • Une attestation d'aptitude physique demandée auprès du préfet du département.
  • La formation "Prévention et secours civiques" de niveau 1.
  • Une formation professionnelle de chauffeur de tourisme d'une durée de 3 mois ou 250 heures. Les candidats assurant déjà le transport de personnes dans le cadre de leur activité professionnelle (au moins 1 an au cours des 10 dernières années) n'ont pas cette obligation.
  • Une attestation de création d'entreprise (auto-entreprise, eurl, etc.).
  • Une immatriculation au registre des exploitants VTC (attention, les délais d'obtention peuvent être importants).
  • Une attestation d'assurance de transport de personnes.

Chauffeur VTC : acheter ou louer sa voiture ?

Le chauffeur de VTC ne peut pas utiliser n'importe quelle voiture pour son activité. Le véhicule doit être une berline mesurant plus de 4m50 de long, dotée d'une motorisation supérieure à 120 chevaux. Le chauffeur a deux possibilité pour l'acquérir, l'achat ou la location. L'achat par un crédit classique rencontre peu de succès, les chauffeurs préférant la location longue durée (LLD) ou la location avec option d'achat (LOA). À noter que certaines compagnies de VTC proposent aussi des formules de location de véhicule en prélevant le loyer directement sur les gains du chauffeur.

Chauffeur VTC : quelles charges sont à payer ?

Le chauffeur peut choisir une ou plusieurs compagnies de VTC (Uber, LeCab, Allocab, etc.) mais dans tous les cas, ses charges sont nombreuses. Le carburant, l'assurance, les repas extérieurs et les charges sociales plombent le chiffre d'affaire et obligent souvent les chauffeurs à rallonger leurs journées de travail pour payer ces charges.

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