Synopsis - À l'occasion de la publication de son dernier essai Roussel et le cinéma (collection «Le cinéma des poètes» aux Nouvelles éditions Place), le Centre Pompidou invite le cinéaste et théoricien Érik Bullot. «Découverte par les surréalistes, l'oeuvre littéraire de Raymond Roussel entretient de curieuses relations avec le septième art. Il n'est pas sûr que l'écrivain soit jamais entré dans une salle de cinéma. Il est pourtant possible de retrouver, sous forme de rébus ou d'allégorie, le cinématographe dans ses fictions qui multiplient les références aux jeux d'optique, à la projection, aux tableaux vivants. Son oeuvre témoigne merveilleusement de la façon dont les poètes inventent un cinéma par d'autres moyens, au-delà ou en deçà de son dispositif. Regardons en retour comment les artistes et les cinéastes ont pu s'inspirer directement ou indirectement de son oeuvre.» Érik Bullot Georges Méliès, La Chaise à porteurs enchantée, 1903, 35mm, noir et blanc, silencieux, 3 min. Joseph Cornell, The Children's Party, 1938-68, 16mm, noir et blanc, silencieux, 8 min. Érik Bullot, Les Enfants de Raymond Roussel, 1985, 16mm (transféré sur fichier numérique), noir et blanc, sonore, 4 min. Maurice Bernart, Mort de Raymond Roussel, 1975, 35mm (transféré sur fichier numérique), couleur, sonore, 15 min. Érik Bullot, L'Ébranlement, 1997, 16mm, noir et blanc, sonore, 4 min. Isabelle Cornaro, Day for Night II, 2019, 16mm (transféré sur fichier numérique), couleur, silencieux, 11 min. (extrait) Ana Vaz, Atomic Garden, 2018, 16mm (transféré sur fichier numérique), couleur, sonore, 7 min. Morgan Fisher, 2003, 16mm, couleur, silencieux, 20 min.