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Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."

Socrate
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 Auteur Socrate
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 Theme Connaissance
 pays Grèce


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L'avis de Jean Pedro Jeune (Sud,cayes) 
Ce que j'aimerais savoir
"Dans cette déclaration,Socrate fait sentir qu'il sait quelque chose que je ne sais pas.Pour moi,la vie est une école,je ne fais qu'apprendre!" (30 janvier 2018)
 
L'avis de Noelle Mazzone (Aix En Provence) 
C est dans les livres!
"le mouvement d appropriation n  est pas lui- dans l 'abstrait c est l'acte de travail concret qui le suscite puis le soutient ! A chaque jour suffit sa peine, demain est un autre jour !" (30 janvier 2018)
 
L'avis de Caroline Bonnet (Neuilly Sur Marne) 
Une leçon
"Socrate , içi , donne une leçon d ' humilité ." (30 janvier 2018)
 
L'avis de Alain Escuder (Meaux) 
Pour une critique de l'ontologie
"il semble nécessaire ici de faire un lien entre cette citation de socrate et la "problématologie" de michel Meyer. En effet, lorsque Socrate affirme cela il fait jaillir toute l'incohérence de la philosophie de l'Etre. L'Etre n'a pour but que de refermer la problématicité du questionnement. C'est là en premier la responsabilité de Platon avec son fameux concept d'essence. L'Essence c'est l'objet connu de la question. Comprenons-nous bien: lorsque je demande "qu'est-ce que la poésie ou le courage ?" par exemple, je suis censé ne rien savoir de ce qu'ils sont. (Ce qui revient à poser la question "qu'est-ce que X?" )En effet si je sais en posant cette question que la poésie est un genre littéraire, j'ai déjà répondu à la question. Et  la question devient inutile puisque je sais ce que je cherche. Mais comme le montrera Platon si je ne le sais pas il est impossible de répondre. C'est que ce dernier comme toute la tradition philosophique cherche les conditions du répondre dans la question mème. Cette condition , Platon la trouvera avec l'Essence qui est l'objet connu de la question. Cependant, l'ordre s'inverse. Alors qu'en toute logique ce qui motive une réponse c'est une question, Platon prétendra que les réponses précèdent les questions. il en résultera pour sa postérité une insoutenable tension entre la possibilité du répondre et l'utilité du questionnement. La question sera donc abolie. Socrate a été trahi, lui qui démontrait que la possibilité de la réponse ne réside pas dans la question. C'est pour cela qu'il ne sait rien.Platon et Aristote en avaient bien conscience : en cherchant la possibilité de trouver la réponse dans la question ils sont tombés dans le paradoxe du Ménon: si je ne sais pas ce que je cherche je ne peux pas le trouver, si je sais ce que je cherche je n'ai plus besoin de le chercher. La connaissassance sera soit impossible , soit inutile. De Là sont nés l'Essence, le Monde intelligible, l'Etre et la proposition. Par l'Essence  je puis trouver ceque je cherche. mais pour uqe cette recherche soit utile il faut que dans le monde sensible je l'ai oublié. la reminiscence et la dialectique seront alors utiles . Cependant, Platon se contredit: car comment savoir qu'il y a un monde intelligible si je ne l'ai pas déjà découvert? d'ou vient que je sais qu'il ya un monde intelligible sinon en le présupposant, en faisant précéder la réponse avant toute question? Ce qui est illogique!!! Cette incohérence se poursuivra jusqu'à Heidegger qui fait de l'Etre la réponse ultime. Ainsi il ne s'agira plus de se demander "quu'est-ce que la mort?" mais d'inverser la question est de dire que le Néant, la mort est ce qui donne sens a la vie. C'est ainsi que Heidegger identifiera le Néant à l'Etre dans 3qu'est-ce que la métaphysique? et s'appliquera à produire une Analytique Existentiale dans Etre et Temps. ce qui fera question ce ne sera plus la mort, le néant mais la vie. Curieux Paradoxe!!!" (30 janvier 2018)
 
L'avis de Guy  () 
Le questionnement fonde la philosophie
"Tout ce que je comprend de ce que vous affirmez, c'est: Dans sa dialectique de soi et du monde avec autrui Socrate démontrait que: le questionnement fonde la philosophie; cependant il a été trahi car il ne le fut jamais que de son propre aveuglement du contradictoire, et bien "avant" la condamnation athénienne: c'est que n'ayant pas percu la question questionnant le fondement même de la philosophie, c'est à dire le questionnement du questionnement comme tel, il n'avait pas la possibilité de découvrir le contradictoire de ses présupposés logiques." (30 janvier 2018)
 
L'avis de Guy  () 
L'interrogation première
"Sous la citation le paradoxe en question; sous cette variante la forme première: CE QUE JE SAIS, C'EST QUE JE NE SAIS PAS. Hors, sous interrogation de sa correspondance "dans le texte", la bonne réponse est simple, c'est avec le paradoxe du Ménon: CE QUE JE SAIS, je n'ai pas besoin de le chercher, je le sais; et si j'ignore ce que je cherche, je n'ai pas non plus le besoin de chercher puisque C'EST QUE JE NE SAIS PAS.Se pose alors l'interrogation de ce qui se cache DANS cette base paradoxale, avant de ré-interroger celle du Ménon... Votre indication de lecture est difficile et très stimulante. De tout coeur." (30 janvier 2018)
 
L'avis de Guy  () 
Rectificatif
"Je souhaite récuser mon commentaire du 4 juin. tout d'abord parce que ce n'est qu'une réaction et pas du tout une réflexion. Elle est fausse aussi comme pseudo-réflexion, puisque vous avez précisé que Platon comme Socrate avait conscience de cette trahison. Hors je n'ai pas de conpétence pour réagir si mal à propos sur Socrate si ce n'est la prétention de croire que j'aurais compris, alors que je suis dans l'erreur déjà de n'avoir pas lu correctement votre avis..." (30 janvier 2018)
 
L'avis de Guy  () 
La réponse de chercher
"Le paradoxe du Ménon est problématique: Si je n'ai pas à chercher ce que je sais étant sûr de le savoir, alors la connaissance est inutile, mais l'ai aussi d'autant plus qu'impossible ne cherchant pas ce que j'ignore étant certain de l'ignorer: Comment souscrire dès lors à cette proposition sans questionner ? Mais surtout avec Platon, non seulement ils ne répondent pas pour la résoudre, mais ils dérivent directement sur la proposition de la réminiscence présupposée comme évidente! Selon alain, ils avaient bien sûr conscience de cette incohérence, mais ne pouvait pourtant plus faire que répondre autrement. La solution est pourtant simple; m.m. la donne dans la réponse de chercher, puisqu'il est possible et utile de questionner...à contrario de la double conclusion dans la certitude de savoir comme d'ignorer parce qu'il n'y aurait pas besoin de "le"chercher, "le" questionnement lui-même, car la propositon s'y oppose." (30 janvier 2018)
 
L'avis de Alain  (Meaux) 
Le cercle de la possiblité
"Réponse à Guy: je ne comprends pas vraiment ce que vous affirmez à propos du Paradoxe du Ménon/ Il me semble en tout cas que ni Platon , ni Aristote n'étaient conscient de la problématicité de la philosophie de l'Etre. L'Etre a été conçu pour résoudre le paradoxe. Ce faisant, sa Problématicité s'est déplacée: En effet, la proposition (S est P) a eu pour conséquence de faire entrer le fondement du sens qu'est l'Etre dans un Cercle. DE 2 choses l'une: -ou c'est le prédicat qui rend possible la connaissance du sujet - ou c'est le sujet qui rend possible le prédicat. Or, L'essence de Platon c'est l'objet connu de la question c'est à dire le sujet de la question. il n'y a alors qu'un pas pour faure du sujet l'Etre lui-mème. Mais le probléme c'est que la structure du discours, le propositionnalisme, ne rend possible que la connaissance du sujet à partir des prédicats et non l'inverse. Ainsi prétendre que c'estle sujet ou l'Etre qui fonde les prédicats, les étants condamne au silence car puisque ce sont les prédicats qui font connaitre le sujet, l'Etre celui-ci est inconnaissable en tant que fondement.  c'est ainsi que dans la Critique de la raison pure l'Aperception transcendantale est inconnaissable car elle est la condition des catégories chez Kant alors que comme tout prédicat les catégories devraient rendre compte du sujet. Autrement dit dans une phrase(une proposition) c'est le prédicat qui est la condition de possbilté du sujet , de l'Etre et non l'inverse. sinon l'etre en tant que prétendu fondement du sens est indicible; Soit l'Ontologie est incomptatible avec le discours (ce qui vouera  à la fin Heidegger au silence). un autre exemple: chez Heidegger l'Etre donne en se retirant. pourquoi? parce que l'Etre est du coté du sujet de la phrase en tant que fondement. Dés lors heidegger ne peut le concevoir que comme quelque chose qui s'occulte tout en donnant les phénomènes et non pas parce que l'Etre est different de létant. C'est parce que dans une phrase seul le prédicat rend possible le sujet que l'Etre est different de l'étant.     Bonnes vacances!!!!" (30 janvier 2018)
 
L'avis de Alain  (Paris) 
Kant et heidegger
"L'identité que j'établis entre l'etre et le sujet dans mon argumentation sur le cerle de la possibilité pourrait patraitre spécieux. L'ontologie est-elle en effet propositionnaliste? doit-on s'en tenir aux simples affirmations de Meyer? Cependant la filiation entre Kant et Heidegger est avérée(voyez pour cela l'excellent essai d'Alexander Schnell sur Heidegger: "De lexistence ouverte au monde fini").L'ontologie de Heidegger est transcendantale en ce quelle questionne les conditions de possibilié de tout étant(c'est à dire des choses particuliéres...). Et qui fut l'initiateur du Transcendantalisme sinon Kant?La seule différence entre eux réside dans le pb qu'ils de posent: -La connaissance pour l'un - le fondement du sens qu'est l'Etre pour l'autre(si du moins on se permet de réduire, certes par facilité, ce "concept").Mais je voudrais attirer l'attention sur le fait que la radicalisation de la problématique kantienne est implicitement le probléme de savoir ce qu'est la pensée. de 2 choses l'une: - ou la pensée est le langage mème .Et alors le locuteur est ce qu'il dit. PB: qu'est l'homme en dehors du langage puisque c'est lui qui parle? On confond alors l'effet(le langage) avec sa cause(celui qui le formule). et l'on voit bien là le travers du propositionnalisme qui réduit la problématicité à un énoncé se refoulant en tant que rponse pourn e pas faire référence à la question. - ou bien la pensée, donc habituellement l'homme, est différente du langage. Mais alors l'homme est indicible.(on se retrouve dans la meme situation que dans le Cercle de la possibilité...). Heidegger, rejettant la premiére alternaitve par principe, va essayer de résoudre la seconde en démontrant que le sujet ce n'est pas l'homme lui-mème mais l'Etre!(c'est ainsi qu'il parlera de Subjectivation à contresens en critiquant Husserl dans " les pb fondamentaux de la phénoménologie). Ce faisant le pb n'a fait que se déplacer car si l'homme est connaissable( par l'intermédiaire de l'analytique existentiale exposée dans Etre et Temps) l'Etre lui est indicible. L'Etre est alors ce hors-question qui devient le fondement de tout ce qui est( un peu comme Dieu...) Sauf qu'évidemment Heidegger le définit comme Fondement sans fond(Abgrund). A la suite de Duns Scott il le comprend comme indétermination à la source de toute détermination(les étants).De sorte que la proposition trouve son ultime fondement dansl'Etre. Tout cela est bel et bien, mais... reste le pb d'envisager l'Etre non plus comme une cause et le paradoxe de dire que le fondement du sens est le Silence.(tout comme chez Kant l'Aperception transcendantale est inconnaissable). De Sorte que la proposition se révéle dans toute son essence: C'est un effet sans cause. D'une part le langage n'a pas de locuteur en tant que tel si l'on s'en tient aux théoriciens du langage et à Heidegger mème. De l'autre et plus radicalement cette définition spécieuse du langage est elle-mème refoule pour ne plus poser le pb de sa cause. Il n'y a lors plus d'inadéquation suspecte entre la pensée et le langage. le pb est évacué! Mais ce qui l'est plus précisément c'est la Question elle-mème car si l'on s'en tient à cette on reconnaitra facilement quelle la Cause de la réponse. Demander pourquoi reconduit l'Essence mème(mème si Meyer critique sévérement ce concept) de la question . de sorte que c'est toujours la question qui est cause. Une question prise à son tour comme effet renverra à une autre question plus fondamentale qui en sera sa cause. De sorte que l'Aporie de la pensée et du langage est levée. La question est toujours Cause de la réponse. Ainsi Meyer peut-il rpondre à la Question de l'homme: l'homme est un étre qui questionne. Je suis parce que je doute!" (30 janvier 2018)
 
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