athée

Quelle est la différence entre un athée et un agnostique ?

Sans pour autant présenter un sens contraire, l’athée et l’agnostique ont des points de vue qu’il ne faut pas confondre. L’athée est une personne qui ne croit en aucun dogme religieux, y compris en l’existence de Dieu. Il est d’un naturel pragmatique et exige des preuves pour reconnaître un élément ou un fait qui relève de la foi. Il fonde ses propres valeurs sur la logique et la science, non sur les écritures ou les préceptes religieux. Sa vie est faite de certitudes, d’éléments tangibles, vérifiables et quantifiables. Quant à l’agnostique, il ne se reconnaît en aucune religion, mais n’exclut pas pour autant l’existence de Dieu. En d’autres termes, il fait preuve davantage d’ouverture d’esprit dans le sens où il peut admettre l’existence de ce qu’il ne voit pas ou n’entre pas dans son champ de considérations.

Est-ce que athée est une religion ?

En principe, un athée nie l’existence d’une divinité et, par conséquent, des préceptes religieux associés. On pourrait donc estimer que l’athéisme peut signifier "l’absence de religion ou le refus d’adhérer à quelques confessions que ce soit". Or, le fait d’affirmer la non-existence d’une entité divine s’avance comme une forme de croyances à part entière. L’individu est persuadé de ses dires, même s’il ne peut en apporter la preuve indiscutable. L’athéisme peut être considéré comme une religion dans le sens où ses partisans partagent un ensemble de valeurs ; qu’elles soient philosophiques ou spirituelles.

Pourquoi dit-on athée ?

De manière générale, on emploie le terme "athée" pour caractériser une personne incroyante. Elle ne partage pas les avis et les valeurs propres à l’existence de Dieu ou de toute autre divinité. Auparavant, on qualifiait l’athée comme libre penseur, voire un esprit fort si le contexte s’y prête. On peut également se servir du mot "athée" en théologie et sociologie des religions, ainsi qu’en littérature. Le fait d’être athée suggère aussi bien le refus que la contestation de l’existence divine. Attention, le fait de nier n’induit pas à un déni qui, lui, implique de ne pas prendre en compte un aspect de la réalité ou d’un sujet donné.