stoïque

C'est quoi une personne stoïque ?

On dit d'une personne qu'elle fait preuve d'un tempérament stoïque lorsque cette personne est calme et sereine face aux épreuves (et face à la vie en général). Directement dérivé du "stoïcisme", courant de philosophie grecque fondé à Athènes au IVe siècle avant Jésus-Christ par Zénon de Kition, l'adjectif "stoïque" se rapporte donc à une personne d'une grande fermeté, impassible et indifférente à son propre malheur, ses propres vicissitudes.

Quel est le synonyme du mot stoïque ?

On pourra trouver de nombreux adjectifs qui se rapprochent du mot "stoïque" : ainsi, il sera possible de remplacer l'utilisation du terme "stoïque" par "imperturbable", "impassible", "calme", "serein", voire "froid", "insensible" ou "indolent". Une personne stoïque n'est pas forcément insensible jusqu'à la moelle, mais elle sait faire preuve d'insensibilité face aux épreuves du destin : ses émotions sont intériorisées, ce qui ne veut pas dire qu'elle ne ressent rien. Chez les gens stoïques, l'extériorisation n'a jamais lieu.

Comment avoir un esprit stoïque ?

Avoir un esprit stoïque (et pas seulement un tempérament stoïque) suppose de se conformer au stoïcisme, un courant de pensée philosophique qui a fait des adeptes bien au-delà de la Grèce antique, et dont l'empereur romain Marc Aurèle était l'un des plus grands philosophes. Pour se conformer au stoïcisme, il faut en accepter les principes de base : accepter qu'il y ait des choses qui ne dépendent pas de nous, et que l'on ne pourra jamais changer ; faire preuve de tempérance, d'humilité et de justice ; ériger la vertu en principe fondateur ; tenir en respect le désir et la peur.

Quel est le contraire du stoïcisme ?

L'école de pensée du philosophe grec Zénon de Kition n'avait pas vocation à se dresser contre une autre doctrine dont elle rejetterait les principes. Cela étant, en analysant les théories, les textes et les écrits, il est possible de trouver des courants de pensée philosophique situés aux antipodes du stoïcisme : l'hédonisme est de ceux-là, puisque la doctrine philosophique d'Aristippe de Cyrène revendique la recherche effrénée des plaisirs comme but ultime de l'homme, là où le stoïcisme les réfrène.