à cheval

locution
à cheval, 34 expressions contenant le mot "à cheval"
  • À cheval Sens : Sur un cheval, entre deux lieux, exigeant. Origine : Au départ, l'expression signifiait au moyen du cheval. Puis elle a désigné une façon de positionner ses jambes, comme un cavalier, de part et d'autre d'une assise. Par extension, elle désigne une situation entre deux lieux, deux périodes. Elle signifie enfin " être exigeant " dans un domaine.
  • Cheval fiscal Sens : Unité de mesure fiscale. Origine : Le cheval fiscal, noté cv ou CV, vient du droit fiscal et sert à l'établissement des certificats d'immatriculation (carte grise). C'est une unité d'évaluation arbitraire de la puissance d'un moteur pour le calcul de la taxe, mais sans valeur physique contrairement au cheval-vapeur, noté ch, qui servait de comparaison entre un cheval tirant une charge utile et une machine à moteur à vapeur.
  • Cheval-d'arçons Sens : Agrès de gymnastique artistique masculine. Origine : A l'origine, le cheval d'arçons est une pièce de bois en forme de cheval, utilisée pour entreposer une selle. Les arçons sont les deux pièces de bois cintrées formant la structure de la selle. Vers 1630, l'Italien Giacomo Baluda de Pesare consacre un traité au cheval de bois visant à la formation du cavalier. Il faut attendre le XIXe siècle pour que les gymnases accueillent les premiers chevaux d'arçons, et que leur usage soit destiné à l'éducation physique.
  • En fer à cheval Sens : Dont la forme rappelle celle d'un fer à cheval. Origine : On utilise l'expression en fer à cheval pour désigner quelque chose en forme de demi-cercle ou de demi-ovale, une forme rappelant celle du fer à cheval. On peut ainsi parler par exemple d'une table en fer à cheval ou d'un escalier en fer à cheval.
  • Asseoir un cheval sur ses hanches Sens : Soumettre par des gestes précis. Origine : Empruntée à l'équitation et au manège, l'action de faire asseoir un cheval, de lui faire plier les jambes est suggérée par l'expression. Par extension, elle désigne des gestes qui visent à soumettre un animal, voire un homme.
  • Couronner un cheval Sens : En équitation, l'action par un cavalier de déséquilibrer accidentellement sa monture au point de provoquer sa chute. La cicatrice localisée sur le genou du cheval forme un cercle appelé couronne. Origine : L'expression s'appuie sur la forme extensive du verbe "couronner" : au XIXe siècle, l'Académie vétérinaire utilise cette locution pour désigner l'action, par un cavalier, de déséquilibrer accidentellement sa monture au point de provoquer sa chute, le cheval se réceptionnant par conséquent sur les genoux. La cicatrice laissée au genou de l'animal épouse la forme d'un cercle appelé "couronne".
  • Mettre un cheval sur la main Sens : Posture d'un cheval sur le mors. Origine : Expression utilisée dans le vocabulaire équestre, il s'agit d'une position prise par le cheval. Il est sur la main lorsqu'en engageant les postérieurs, il monte sur son dos et vient tranquillement se poser sur le mors. Sa mâchoire est alors complètement décontractée.
  • Mettre un cheval sur les hanches Sens : Faire galoper un cheval sur l'arrière-train. Origine : La mention de l'expression est déjà faite dans le dictionnaire au XIXe siècle. Utilisée dans le langage équestre, il s'agit de faire galoper un cheval sur l'arrière-train.
  • Miser sur le mauvais cheval Sens : Ne pas faire le bon choix. Origine : L'expression tire ses origines du domaine des courses hippiques. Employé dès la fin du XIXe siècle au sens figuré, il s'agit de faire le mauvais choix, de ne pas choisir le bon camp. Variante : parier sur le mauvais cheval.
  • Plier un cheval Sens : Assouplir l'encolure d'un cheval. Origine : Expression issue du monde hippique employée depuis le XVIIIe siècle qui s'explique par le fait que l'encolure d'un cheval est assez raide au naturel, et qu'un entraînement est nécessaire pour habituer l'animal à tourner sa tête.
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