peu de chose

locution
peu de chose, 219 expressions contenant le mot "peu de chose"
  • Prendre conscience de quelque chose Sens : Se rendre compte de quelque chose. Origine : Cette expression a vu le jour dans la seconde moitié du XIXe siècle et s'emploie dans le langage courant sans être rattachée à un domaine particulier.
  • Avoir conscience de quelque chose Sens : Savoir quelque chose, avoir connaissance de. Origine : Cette expression est née dans la seconde moitié du XIXe siècle et a depuis conservé son sens de "savoir quelque chose, ne pas ignorer". Elle s'emploie dans le langage courant.
  • à peu de chose près Sens : Évaluation presque égale à la mesure exprimée. Origine : Locution adverbiale désignant une approximation, une quantité quasiment égale à celle que l'on compare en regard.
  • La chose publique Sens : Etat de chose. Origine : L'on utilise également cette vieille locution latine "res publica", synonyme de la chose publique, pour désigner un fait dans une société, un bien public ou un intérêt général. Elle peut également s'employer dans le langage juridique. Elle est peu utilisée aujourd'hui.
  • Avoir quelque chose en commun Sens : Partager quelque chose de similaire. Origine : Cette expression qui fut utilisée pour la première fois par l'économiste et philosophe Jean Bodin au XVIe siècle sert à démontrer les similarités entre deux personnes qu'il s'agisse de leur apparence physique, de leur activité, de leurs idées ou de leurs préférences.
  • Être au fait de quelque chose Sens : Être au courant de, être averti. Origine : L'expression qui remonte au XVIIesiècle implique d'avoir connaissance de quelque chose ou d'avoir les connaissances requises pour faire quelque chose. Ici, le mot "fait" doit être compris dans le sens d'"évènement qui a eu lieu" ou de "situation existante".
  • Faire quelque chose pour le sport Sens : Faire quelque chose sans en tirer un quelconque avantage personnel, faire quelque chose pour le "fun" (anglais), pour la beauté du geste. Origine : Le terme "sport" a pour racine le vieux français "desport" signifiant historiquement "divertissement physique ou jeu de l'esprit", très pratiqué dans la France du XIIIe siècle. C'est dans l'Angleterre du XIXe siècle que la notion de "sport" s'assimile à "activité physique et sportive", en lui associant l'idée d'entraînement, de difficulté, et en évacuant la notion initiale de "loisir". L'expression "faire quelque chose pour le sport" reprend le sens originel de "sport" en lui restituant la notion de "plaisir", de "jeu", sous-entendu "sans conséquence morale ou matérielle", "sans intérêt financier", "sans en tirer un quelconque avantage personnel". On dit aussi "faire quelque chose pour le fun", ou "pour la beauté du geste".
  • Force de chose jugée Sens : En droit français, décision de justice qui n'est susceptible d'aucune voie de recours. Origine : Le terme "force", du latin "fortia", désigne ici la "légitimité du pouvoir" exercée par une institution donnée. En droit français, l'expression "force de la chose jugée" désigne une décision de justice qui n'est susceptible d'aucune voie de recours ordinaire (comme l'appel) ou dont tous les recours sont épuisés, notamment en vertu de délais expirés. On dit ainsi d'un jugement qu'il a acquis "force de chose jugée".
  • Augurer bien ou mal de quelque chose Sens : Prévoir l'issue d'une situation. Origine : L'expression tient ses racines de la religion romaine. Dans cette dernière, l'augure était un prêtre en charge d'interpréter les phénomènes naturels pour en tirer des présages. Par extension, la formulation signifie donc être capable de prévoir une issue favorable, ou non, à une situation.
  • Avoir l'apanage de quelque chose Sens : Avoir le monopole, l'exclusivité de quelque chose. Origine : A l'époque féodale, l'apanage désignait un ensemble de terres accordées par privilège aux princes ne pouvant pas accéder au trône. Ils en avaient la jouissance exclusive jusqu'à la mort de leur dernier héritier mâle : après cela, les terres redevenaient des propriétés de la couronne. Par la suite, ce terme a pris peu à peu le sens plus large "d'exclusivité" ou de "monopole" d'où la naissance de cette expression.
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