se faire

verbe pronominal
se faire, 598 expressions contenant le mot "se faire"
  • Faire chou blanc Sens : Subir un échec. Origine : Autrefois, au jeu de quilles, on disait d'un joueur qui n'avait pas marqué un seul point qu'il avait fait "coup blanc". Or, dans le Berrichon, le mot "coup" se prononçait "choup". L'expression est restée et est toujours employée de nos jours.
  • Faire la grasse matinée Sens : Dormir longtemps, jusque tard dans la matinée. Rester au lit toute la matinée. Origine : Le terme "gras" ainsi utilisé désigne quelque chose de mou qui peut être associé au lit.
  • Faire la manche Sens : Faire la manche est une expression familière exprimant le fait de mendier. Une personne qui fait la manche fait appel à la générosité des autres pour lui faire l'aumône d'argent ou de toute autre forme d'aide (financière, sociale, alimentaire). Origine : A la Renaissance, le mot "manche" signifiait "cadeau". Ce sens daterait du Moyen Age où, durant les tournois, les femmes donnaient une manche de leur habit au chevalier qui se battait pour elles. "Faire la manche" est apparu au XVIIIe dans le langage des saltimbanques et a pris le sens de "quête". On l'emploie toujours aujourd'hui pour parler de chanteurs de rues, de comédiens ou encore des musiciens dans les transports en commun.
  • Faire le mariol Sens : Faire le malin. Origine : Il semble qu'au XVIe siècle le mot italien "mariolo" ait donné le nom "mariol" en français, dont la signification était "filou". Le sens n'en a que peu changé. "Faire le mariol" signifie donc faire le malin, l'intéressant.
  • Faire le mur Sens : Sortir sans autorisation. Origine : Cette expression datant du début du XXe siècle a remplacé l'ancienne expression "sauter le mur", mais signifie encore de nos jours "quitter un lieu sans autorisation".
  • Faire le pont Sens : Ne pas travailler entre deux jours fériés. Origine : Apparue sous le Second Empire, cette expression avait déjà son sens actuel. Quand un jour férié est séparé d'un autre par un jour ouvrable, il arrive que les entreprises ferment et que les employés puissent ne pas travailler pendant plusieurs jours à la suite. L'image est très simple : il s'agit de passer d'un jour à l'autre comme passer d'une rive à l'autre par le biais d'un pont.
  • Faire l'école buissonnière Sens : Aller se promener, s'amuser au lieu d'aller à l'école. Traduction anglais : to play truant Origine : Cette expression date du XVIe siècle où plusieurs écoles clandestines avaient été créées dans les campagnes en opposition aux écoles des villes dirigées par le clergé. Luther, qui avait fondé sa propre église, se mit à prêcher cette nouvelle religion dans ces bois.
  • Faire les 400 coups Sens : Vivre sans respecter la morale et les convenances. Origine : Lors de la guerre menée par Louis XIII contre le protestantisme, la ville de Montauban fut attaquée en 1621 par 400 coups de canon, censés faire plier les habitants qui étaient en majorité protestants. Mais ils ne se rendirent pas. L'expression est restée et on dit d'une personne qu'elle "fait les 400 coups" lorsqu'elle mène une vie désordonnée, sans respect des us et coutumes.
  • Faire un bide Sens : Subir un échec. Origine : Autrefois, le "bide" était un raccourci de "bidon", soit le ventre en langage familier. "Faire un bide" signifiait tout comme aujourd'hui "subir un échec", mais cela s'appliquait surtout aux comédiens. Ainsi, quand ils ne produisaient pas l'effet voulu sur leurs spectateurs, on disait qu'il repartaient "en rampant", donc sur le "bide". De là est née l'expression "faire un bide".
  • Faire d'une pierre deux coups Sens : Réussir à atteindre deux objectifs à la fois. Origine : Dès la Préhistoire, la fronde fut utilisée comme arme de chasse. Lorsque le chasseur tuait deux oiseaux avec une seule pierre, on disait qu'il faisait "d'une pierre deux coups". Aujourd'hui, l'expression a toujours le même sens d'"atteindre deux objectifs en même temps".
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