Edmund Husserl : biographie courte, dates, citations

BIOGRAPHIE DE EDMUND HUSSERL - Philosophe allemand, Edmund Husserl est né le 8 avril 1859 à Prossnitz, devenue Prostejov (République Tchèque). Il est mort le 26 avril 1938 à Fribourg-en-Brisgau (Allemagne). Il fonda la phénoménologie.

Biographie courte de Edmund Husserl - Edmund Husserl suit un parcours scolaire riche, étudiant la science, la philosophie et les mathématiques à Leipzig. Il s'interroge alors sur la relation entre mathématiques et psychologie (Philosophie de l'arithmétiques, 1891). Très influencé par Brentano, Husserl ouvre ensuite véritablement la voie de la phénoménologie. Il cherche ainsi à dépasser l'idéalisme de Kant. Pour lui, la conscience ne peut exister indépendamment d'un objet, elle est toujours "intentionnalité" et "conscience de quelque chose". D'abord professeur à Halle, il enseigne par la suite à Göttingen, puis à Fribourg dès 1916. En 1936, il est contraint d'abandonner l'enseignement à cause de ses origines juives. Les grands philosophes tels qu'Heidegger, Sartre ou Merleau-Ponty seront grandement influencés par ses conceptions phénoménologiques. 

Edmund Husserl : dates clés

1 janvier 1901 : Husserl établit ses conceptions de la phénoménologie pure
Le philosophe publie "Recherches logiques", ouvrage dans lequel il expose ses théories phénoménologiques notamment en ce qui concerne les mathématiques. Selon lui, les structures logiques ne peuvent pas se réduire uniquement aux fonctionnements de la pensée. Husserl soutiendra par la suite qu’il est impossible de dissocier l’objet et la conscience, car cette dernière est toujours "conscience de quelque chose". Il se plaira alors à analyser la relation entre ces deux entités. Ainsi, l’objet ne provoque pas une simple représentation imaginaire dans la conscience, mais y fait bel et bien surgir toute une subjectivité liée à un vécu, à une expérience. Par la suite, le philosophe poursuivra ses analyses et fera évoluer ses conceptions de la phénoménologie, notamment dans "Idée directrice pour la phénoménologie pure" (1913) et dans "Logique formelle et logique transcendantale" (1929).