bouillonné

nom masculin, participe passé
"Bouillonné"
bouillonné , nom masculin bouillonné , participe passé
  • Se mettre la rate au court-bouillon Sens : Proche des expressions "se faire du mauvais sang" ou à l'inverse "ne pas se faire de bile", cette expression imagée signifie : se faire du souci, être contrarié, se donner du mal. Origine : Inconnue, mais on l'a fait généralement remonter au milieu des années 1960 avec un ouvrage de San-Antonio.
  • Bouillon d'onze heures Sens : Substance empoisonnée servie à un ennemi. Origine : Cette expression du XVIIe siècle est née des expressions "donner le bouillon" (empoisonner) et "voir sa dernière heure arriver", onze heures étant la dernière heure du jour. On cherche à faire vivre la dernière heure à son ennemi.
  • Bouillon de culture Sens : Milieu où se développent les idées. Traduction anglais : culture medium. Cette expression signifie aussi : terrain favorable au développement de quelque chose. Origine : L'origine de cette expression est liée au domaine de la biologie où le bouillon de culture est un liquide destiné à développer des microbes. Par extension, l'expression a désigné un milieu où foisonnent les idées.
  • "Le travail bouillonne." Virgile
  • "Il devait parfois écumer ses idées bouillonnantes." Jules Renard
  • "Patience, la garbure a besoin encore d'un bouillon ou deux." Théophile Gautier
  • "D'une vieille poule, on fait un meilleur bouillon." Pierre de Brantôme
  • "Je l'ai vue faire cuire une escalope dans une casserolée d'eau, à gros bouillons." Hervé Bazin
  • "Je vins à Carthage où j'entendais bouillonner autour de moi la chaudière des amours infâmes." Saint Augustin
  • "Le projet est le brouillon de l'avenir. Parfois, il faut à l'avenir des centaines de bouillons." Jules Renard