se bourrer

verbe pronominal
"Se bourrer"
se bourrer , verbe pronominal
  • Bourrer le mou Sens : Dire des mensonges, tromper son interlocuteur. Origine : Cette expression est apparue vers le début du XXe siècle. Ici, le "mou" désigne le cerveau, d'où l'expression qui en découle : "bourré le crâne". Ensuite, elle a pris le sens de mensonge, d'où "bourrer le mou" pour désigner l'action de raconter des mensonges.
  • Se bourrer la gueule Sens : Se rendre passablement ivre. Origine : L'expression désigne le fait de se rendre ivre. (Se) Bourrer, c'est en effet l'action de remplir quelque chose avec excès. Ici, on se bourre donc la gueule (partie du corps avec laquelle on boit) en absorbant de l'alcool sans modération.
  • Bourrer le crâne à quelqu'un Sens : Raconter des mensonges. Origine : Cette locution dérive de "bourrage de crâne" qui trouve son origine lors de la Première Guerre mondiale. Les soldats utilisaient cette expression pour dénoncer la propagande mensongère à laquelle se livrait la presse à l'arrière.
  • Etre à la bourre Sens : Etre en retard. Origine : Autrefois, "être à la bourre" signifiait que l'on était pauvre, dans la misère. Cette expression serait née d'un jeu de cartes appelé "bourre". Celui-ci pouvait se jouer à deux, trois ou quatre. Tous les joueurs misaient la même somme, et le tout était ensuite partagé entre eux en fonction du nombre de plis que chacun avait levé. Lorsque l'un d'eux n'avait fait aucune levée, on disait alors qu'il était "bourru". Au fil des manches, il était possible de ramasser un bon paquet d'argent, si bien que celui qui "bourrait" était celui qui avait perdu toute sa fortune, qui avait pris du retard dans le nombre de plis amassés. Par extension, "être à la bourre" est entré dans le langage courant pour signifier qu'une personne est en retard.
  • Arriver à la bourre Sens : Etre en retard. Origine : Autrefois, "être à la bourre" signifiait que l'on était pauvre, dans la misère. Cette expression serait née d'un jeu de cartes appelé "bourre". Celui-ci pouvait se jouer à deux, trois ou quatre. Tous les joueurs misaient la même somme, et le tout était ensuite partagé entre eux en fonction du nombre de plis que chacun avait levé. Lorsque l'un d'eux n'avait fait aucune levée, on disait alors qu'il était "bourru". Au fil des manches, il était possible de ramasser un bon paquet d'argent, si bien que celui qui "bourrait" était celui qui avait perdu toute sa fortune, qui avait pris du retard dans le nombre de plis amassés. Par extension, "être à la bourre" est entré dans le langage courant pour signifier qu'une personne est en retard.
  • Partir à la bourre Sens : Partir en retard. Origine : Autrefois, "être à la bourre" signifiait que l'on était pauvre, dans la misère. Cette expression serait née d'un jeu de cartes appelé "bourre". Celui-ci pouvait se jouer à deux, trois ou quatre. Tous les joueurs misaient la même somme, et le tout était ensuite partagé entre eux en fonction du nombre de plis que chacun avait levé. Lorsque l'un d'eux n'avait fait aucune levée, on disait alors qu'il était "bourru". Au fil des manches, il était possible de ramasser un bon paquet d'argent, si bien que celui qui "bourrait" était celui qui avait perdu toute sa fortune, qui avait pris du retard dans le nombre de plis amassés. Par extension, "être à la bourre" est entré dans le langage courant pour signifier qu'une personne est en retard.
  • Être bourré d'erreurs Sens : Être rempli de fautes.
  • Coup de bourre Sens : Augmentation d'intensité dans un travail. Origine : La notion de "bourrer" fait référence au fait d'être pressé. Le coup de bourre désigne, dans le monde du travail, le fait d'être "à la bourre", avec une activité qui s'augmente intensément.
  • se tirer la bourre Sens : Rivaliser avec vigueur, entrer en vive concurrence Origine : Expression qui tire son origine du monde de la chasse et qui fait référence au fait que l'on cédait aux chiens une partie de l'animal tué et qu'ils s'arrachaient, se disputaient la bourre (touffe de poils) de leur proie avec une grande vigueur.
  • Bonne bourre Sens : Bonne chance. Origine : Cette expression très familière apparaît dans les années 50 comme allusion sexuelle, synonyme de "bonne baise". Tout en gardant sa signification première, l'expression a également pris le sens de souhait.
expressions avec se bourrer Voir aussi : 11
expressions avec se bourrer
  • "Beaucoup de gens boivent, très peu savent être bourrés." Jacques Dutronc
  • "Je m'excède, disait-elle, de livres de dévotion, je m'en bourre, et rien ne passe." Jean Le Rond d'Alembert
  • "On parle de la guerre. Nous nous rendons compte qu'on nous a encore une fois bourré le crâne." Pierre Drieu La Rochelle