Louis de Condé : biographie courte, dates, citations

BIOGRAPHIE DE LOUIS DE CONDE - Louis de Condé est né le 7 mai 1530 à Vendôme (France). Il est mort le 13 mars 1569 à Jarnac (France).

Biographie courte de Louis de Condé - Louis Ier de Bourbon, prince de Condé, est né en 1530 à Vendôme. Orphelin, il grandit auprès de Marguerite de Navarre, puis du duc de Nevers. Sous le règne d’Henri II, il prend part aux combats contre Charles Quint. Mais les comportements hostiles des Guise finissent par l’exaspérer. Il organise la conjuration d’Amboise contre le nouveau roi, François II. Le complot échoue et mène à sa condamnation à mort. La mort du roi et l’accession au trône de Charles IX lui sauvent toutefois la vie. Aussitôt, il prend la tête des huguenots, tente de s’emparer de plusieurs villes mais essuie une défaite lors de la bataille de Dreux. La bataille suivante, à Jarnac, lui est fatale. Dans la défaite, il se rend aux catholiques mais est tué par un garde du duc d’Anjou (futur Henri III). Louis Ier a fondé la maison des Condé. Son fils, Henri Ier de Bourbon, combattra auprès du futur Henri IV contre les catholiques.

Louis de Condé : dates clés

1 mars 1560 : Conjuration d’Amboise
Le prince de Condé et Antoine de Bourbon, roi de Navarre, conspirent pour s’octroyer les faveurs du jeune roi François II et obtenir ainsi la liberté du culte protestant. Les deux huguenots redoutent en effet l’influence que pourrait avoir sur lui les Guise, fervents défenseurs du catholicisme. Mise à exécution par Godefroi de La Renaudie, la conspiration échoue suite à la trahison de Pierre des Avenelles. Les comploteurs qui sortent les armes à l’exemple de La Renaudie sont tués, ceux qui se rendent sont arrêtés. La majorité d’entre eux seront toutefois exécutés par la suite.
1 mars 1562 : Première guerre de religion en France
Dans le village de Wassy en Champagne, quatre-vingt protestants sont assassinés par les hommes du duc de Guise alors qu'ils participaient à la célébration du culte. Ce massacre marque le début de la première guerre de religion. Le 10 mars, le chef des huguenots, Louis de Condé, appelle les protestants à prendre les armes et à venger les villageois de Wassy. Le conflit prendra fin en mars 1563 quand catholiques et protestants signeront la paix d'Amboise.
19 décembre 1562 : Victoire catholique à Dreux
Alors que la guerre de religion fait rage, catholiques et protestants s'affrontent en pleine campagne à Dreux. Le chef des huguenots, le prince Louis de Condé, est fait prisonnier par le duc de Guise tandis que le connétable Montmorency est, de son côté, capturé par les protestants. Les catholiques, supérieurs en nombre, l'emportent. La signature de la paix d'Amboise le 19 mars 1563 mettra un terme à la première guerre de religion et permettra au prince de Condé d'être libéré.
19 mars 1563 : Paix d'Amboise
Signé par Louis de Condé et le connétable de Montmorency, l’édit marque la fin de la première guerre de religion qui oppose depuis un an les catholiques et les protestants. La paix d'Amboise accorde aux huguenots une amnistie complète et la liberté de leur culte dans certaines limites territoriales. Par ailleurs, elle divise la noblesse des masses protestantes en autorisant uniquement les seigneurs à célébrer le culte. Loin de satisfaire les deux camps adverses, l’édit ne servira qu’à instaurer une paix temporaire. Le conflit reprendra en effet dès 1567.
23 mars 1568 : Paix de Longjumeau
La paix de Longjumeau signée entre Charles IX et le prince de Condé met fin à la deuxième guerre de religion. Le conflit entre les protestants et les catholiques avait repris en septembre 1567. Ruinés, les deux partis doivent se résoudre une nouvelle fois à entamer des négociations. Le traité confirme les droits accordés aux protestants par la paix d'Amboise, signée le 19 mars 1563. Mais la trêve de Longjumeau sera de courte durée : la troisième guerre de religion commencera cinq mois plus tard.
13 mars 1569 : Les protestants vaincus à Jarnac
La troisième guerre de Religion vient d’éclater suite à la décision du roi, Charles IX, toujours sous l’influence de Catherine de Médicis, d’ordonner l’arrestation du prince de Condé. Contraints de reprendre les armes, les protestants doivent affronter une nouvelle fois les catholiques. La bataille de Jarnac se clôt finalement sur la défaite des huguenots et sur la mort de Condé.