Guy Mollet : biographie courte, dates, citations

BIOGRAPHIE DE GUY MOLLET - Homme politique socialiste français, Guy Mollet est né le 31 décembre 1905 à Flers (France). Il est mort le 3 octobre 1975 à Paris (France).

Biographie courte de Guy Mollet - Dès son plus jeune âge, Guy Mollet se démarque par son engagement politique socialiste. Il milite dans la SFIO (Section française de l'international ouvrière) avant d'occuper un poste de professeur d'Anglais. Résistant pendant la guerre, il est élu maire d'Arras en 1945, puis est nommé secrétaire général de la SFIO. Il joue un rôle politique très fort durant la quatrième République successivement sous Blum, Pleven et Queuille. En 1956, il s'allie à Mendès France pour donner naissance au Front républicain, qui remporte les législatives.

Président du Conseil, il doit faire face à de grandes difficultés en Algérie, où il adopte des solutions plus répressives. Après la crise du canal de Suez, il opte pour une politique de plus en plus orientée vers l'indépendance. Il établit également le système de vignette sur les véhicules et d'aide au logement. En 1957, il contribue à la mise en place de la CEE et est contraint d'abandonner son poste la même année. Il ne met pas pour autant un terme à sa carrière politique puisqu'il intègre brièvement le gouvernement du Général de Gaulle. Il ne tarde pas, pourtant, à rejoindre l'opposition. De la même manière, il soutient François Mitterrand avant, une fois de plus, de se rallier à l'opposition.

Il décède d'une crise cardiaque le 3 octobre 1975.

Guy Mollet : dates clés

2 mars 1956 : Fin du protectorat français au Maroc
Après dix jours de négociations entre le Président du Conseil français et le sultan du Maroc Mohammed V, la France retire son protectorat et reconnaît l'indépendance du Maroc. Sous la pression populaire, l'Espagne renoncera à son tour à son protectorat le 7 avril. Après 44 ans de tutelle étrangère, le Maroc retrouve son autonomie. En août 1957, le sultan Mohammed V se proclamera roi du Maroc.
22 octobre 1956 : Arrestation de Ben Bella
Ahmed Ben Bella et cinq autres représentants du FLN (Front de Libération National) sont arrêtés à Alger par la police française. L'avion de la compagnie Air Atlas qui les conduisait à Tunis est détourné en plein vol. L'opération est menée par le ministre-résident en Algérie, Robert Lacoste, avec l'aval de Guy Mollet alors président du conseil. Une horde de CRS et de gendarmes attend les leaders de la révolution algérienne à leur arrivée. Ben Bella comprend tout de suite et s'écrit: "Je n'aurais jamais cru les Français capables d'un coup pareil." Il sera emprisonné jusqu'en mars 1962 et deviendra après la proclamation de l'indépendance le premier président de la République algérienne.
25 mai 1958 : De Gaulle appelé à la présidence du Conseil
Face aux événements d'Algérie, de Gaulle, appuyé par Jacques Chaban-Delmas, prépare depuis le début du printemps son retour dans la vie politique française. En effet, de nombreuses personnalités avaient jusqu'alors appelé à son retour pour gérer la situation difficile et le climat d'insurrection qui règnent en France. Après avoir rassuré sur ses visées démocratiques tout en s'affirmant prêt à prendre en charge la direction du pays, il est appelé par le Président de la République René Coty à prendre la présidence du Conseil. Il a alors les pleins pouvoirs pour réviser la constitution.
1 septembre 1958 : François Mitterrand s'oppose au Général de Gaulle
En septembre 1958, Mitterrand appelle à voter non au référendum sur la Constitution. Il compare alors le général de Gaulle à un dictateur.

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