Gérard de Nerval : biographie du poète, auteur du poème "Notre-Dame"

Gérard de Nerval : biographie du poète, auteur du poème "Notre-Dame" BIOGRAPHIE DE GÉRARD DE NERVAL - Poète et écrivain français, Gérard de Nerval est l'un des auteurs romantiques les plus importants du XIXe siècle. Il a notamment écrit les recueils de poèmes Odelettes, et Les Filles du feu.

Biographie courte de Gérard de Nerval - Gérard de Nerval naît le 22 mai 1808, sous le nom de Gérard Labrunie. Son père, médecin militaire dans l'armée du Rhin, n'est que peu présent. Le jeune Gérard grandit donc aux côtés de sa mère jusqu'en 1810, année durant laquelle elle meurt. C'est son grand-oncle maternel qui l'élève alors, jusqu'au retour de son père, en 1814. C'est dans le Valois, lieu qui va plus tard inspirer particulièrement ses œuvres, qu'il passe son enfance. Sur les bancs du collège, il fait la connaissance de Théophile Gautier. C'est là qu'il commence à écrire ses premiers poèmes. Après ses études parisiennes, il s'adonne à l'écriture et, attiré par l'Allemagne, réalise une traduction réussie du Faust de Goethe en 1828. À partir de 1830, Gérard fait alors partie du cénacle de Victor Hugo, où il côtoie les autres grands romantiques dont Alfred de Vigny, Charles Nodier et Honoré de Balzac.

Les poèmes et recueils de Gérard de Nerval

Pour signer les pièces de théâtre qu'il vient d'écrire, Gérard Labrunie prend définitivement pour nom d'auteur Gérard de Nerval.  Sous ce nom, il écrit en 1834 le recueil de poèmes Odelettes, contenant les poèmes Une allée au Luxembourg et Notre-Dame de Paris. Après avoir entamé une carrière de journaliste, il s'éprend passionnément de l'actrice Jenny Colon, en 1837. Elle l'éconduit, et se marie avec un autre. Nerval, fasciné, en fait alors l'une de ses égéries. Mais l'esprit de l'écrivain commence à défaillir. Dès 1841, il est sujet à des hallucinations et à des crises de folie dans lesquelles il puise l'inspiration pour ses écrits. Après de nombreux voyages, Nerval fait paraître Voyage en Orient (1851), puis Les Filles du feu (1854). Dans ce recueil de nouvelles, dont chacune d'entre elles porte un nom féminin, l'auteur cherche à atteindre la figure de la femme inaccessible. Le recueil porte également une dizaine de sonnets (dont El Desdichado), regroupés sous le titre Les Chimères. Gérard de Nerval est retrouvé pendu aux barreaux d'une grille le 26 janvier 1855. Sans le sou et victime de ses délires, il se serait ôté la vie. Après sa mort, une dernière œuvre paraît : Aurélia, ou le Rêve et la Vie, qui marque la volonté de l'auteur de fuir le réel par le rêve.

Gérard de Nerval : dates clés

22 mai 1808 : Naissance de Gérard de Nerval
Le poète Gérard de Nerval naît en 1808, d'un père médecin militaire et d'une mère qu'il n'a pas l'occasion de connaître. Elle décède alors que le petit Gérard n'est âgé que de deux ans. C'est son grand-oncle maternel qui se charge de son éducation, jusqu'à ce que son père soit libéré de ses fonctions militaires. Gérard de Nerval passe son enfance dans le Valois, qui sert plus tard de décor à nombre de ses œuvres.
1854 : Édition du recueil Les Filles du feu de Gérard de Nerval
L'écrivain Gérard de Nerval écrit le recueil de nouvelles et de poésies nommé Les Filles du feu. Le livre est édité en 1854 pendant que l'écrivain est interné dans la clinique de Passy, à cause de ses problèmes de santé. Le recueil contient une dédicace à Alexandre Dumas ainsi que huit nouvelles et douze sonnets. C'est l'une des plus grandes œuvres de l'écrivain, qui se suicide l'année suivante.
26 janvier 1855 : Gérard de Nerval se suicide
À 47 ans, Gérard de Nerval, de son vrai nom Gérard Labrunie, se pend à une grille, rue de la Vieille-Lanterne, près de la Place du Châtelet, à Paris. Figure emblématique du romantisme, Nerval souffrait depuis 1841 de crises d'hallucinations et de délires. Bouleversé par la mort de sa mère dans sa petite enfance, il donne une place prépondérante dans sa vie et son œuvre au mythe féminin. Fantaisies (1832), Les Filles du feu (1854), mais aussi Aurélia ou le rêve de la vie (1855) publiés après sa mort, en sont le parfait témoignage.

XIXème siècle