Le bombardement d'Hiroshima et Nagasaki : 6 et 9 août 1945

Le bombardement d'Hiroshima et Nagasaki : 6 et 9 août 1945 Les 6 et 9 août 1945, les Américains larguent la bombe atomique, respectivement sur Hiroshima et Nagasaki. Ils forcent ainsi le Japon à capituler, ce qui met fin à la Seconde Guerre mondiale.

Résumé du bombardement d'Hiroshima et Nagasaki - En août 1945, alors que la guerre est terminée en Europe, le Japon, toujours en guerre avec les Etats-Unis, refuse de capituler. Après avoir lancé un ultimatum resté sans réponse, les Américains, dirigés par le président Truman, décident d'utiliser l'arme atomique, mise au point lors du projet Manhattan. Ciblant Hiroshima le 6 août 1945, puis Nagasaki le 9 août, les bombardements provoquent la mort de milliers de personnes et la destruction des deux villes japonaises. La peur de nouvelles attaques nucléaires et l'entrée en guerre de l'URSS contre le Japon forcent celui-ci à capituler sans condition, le 2 septembre 1945.

Pourquoi les Américains ont-ils bombardé Hiroshima et Nagasaki ?

En août 1945, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, les Américains sont toujours en conflit avec le Japon, allié de l'Allemagne nazie. L'Allemagne a déposé les armes en mai 1945, mais le Japon refuse de capituler sans condition, malgré l'ultimatum de Potsdam, en juillet. En parallèle, les Américains travaillent depuis 1942 sur le projet Manhattan, qui a pour objectif de mettre au point une bombe atomique. Avec le projet Trinity, la première bombe explose avec succès dans le désert du Nouveau-Mexique. Devant l'obstination des Japonais, le président des Etats-Unis, Harry Truman, ordonne l'utilisation de l'arme atomique sur le Japon. Deux villes sont ciblées : Hiroshima et Nagasaki. Pour en savoir plus sur : l'invention de la bombe atomique.

Qui a lancé la bombe atomique sur Hiroshima ?

La ville d'Hiroshima, au sud du Japon, est choisie car elle constitue une base logistique et d'approvisionnement pour les troupes japonaises. Les Américains l'ont volontairement épargnée lors des bombardements précédents pour mieux évaluer les effets destructeurs de la bombe atomique. Le 6 août 1945, un bombardier américain baptisé "Enola Gay" décolle de la base de Tinian avec la bombe à son bord. Nommée "Little Boy", celle-ci est une bombe A à insertion, contenant 64 kg d'uranium 235. A 8h15, la bombe est larguée et explose à 580 m d'altitude au-dessus de l'hôpital Shima, en plein cœur de la ville. Une gigantesque boule de feu se forme, tuant instantanément des milliers de personnes. Les personnes exposées au rayonnement thermique sont sévèrement brûlées. Le souffle de l'explosion détruit tout sur 12 km², puis des incendies se propagent dans toute la ville, créant une tempête de feu.

Malgré l'explosion, les Japonais refusent toujours de se rendre, estimant que la bombe atomique n'est pas pire que les bombes incendiaires. Le président Truman adresse un second ultimatum, avertissant les Japonais que les prochaines destructions seraient terribles.

Qui a lancé la bombe atomique sur Nagasaki ?

Bombe Fat Man
Bombe Fat Man larguée au-dessus de Nagasaki © AP/SIPA

Le Japon refusant de se rendre malgré le largage de la bombe atomique sur Hiroshima, les Américains décident d'effectuer un nouveau bombardement. Ils choisissent la ville de Nagasaki, un grand port du sud du Japon, lieu d'implantation de nombreuses industries et peuplé d'environ 250 000 habitants. Ce n'était pas la cible prévue, mais les conditions météorologiques ont poussé les Américains à se rabattre sur Nagasaki. Le 9 août 1945, à 10h58, la bombe "Fat Man" d'environ 4 500 kg et composée de lentilles explosives est larguée depuis le bombardier Bockscar. La bombe explose à 469 m d'altitude, tuant des milliers de personnes et détruisant des quartiers entiers sur presque 4 km². L'explosion a lieu entre deux usines du groupe japonais Mitsubishi. Les Américains avaient prévu la fabrication de nouvelles bombes au cas où ils devraient envahir le Japon. 

Quelles sont les conséquences des bombardements d'Hiroshima et de Nagasaki ?

Après le bombardement d'Hiroshima, l'URSS envahit la Mandchourie, occupée par les Japonais. Staline avait en effet promis aux Alliés d'entrer en guerre contre le Japon trois mois après la fin de la guerre en Europe. La nouvelle de cette invasion et de l'explosion d'une nouvelle bombe atomique à Nagasaki décide les Japonais à capituler. Le 15 août, l'empereur Hirohito annonce la reddition du Japon lors d'un discours radiophonique : le Gyokuon-hōsō. La capitulation officielle est communiquée le 2 septembre 1945. La fin de la Seconde Guerre mondiale étant effective, l'occupation de l'archipel nippon par les forces américaines commence et durera jusqu'en 1952. Les grandes puissances, avec l'URSS en tête, se lancent dans la course à la bombe atomique. Celle-ci devient en effet une arme de dissuasion durant le nouveau conflit qui s'esquisse : la guerre froide.

Les dégâts matériels de Nagasaki sont moins importants qu'à Hiroshima, en partie car le terrain était vallonné. Aussi, les pathologies diagnostiquées ne sont pas les mêmes chez les victimes. De nombreuses personnes se sont retrouvées avec des brûlures de la peau (par rayonnement thermique, par les flammes). Certaines sont devenues aveugles. Autre conséquence : on retrouve à Hiroshima ce que les spécialistes appellent "les ombres" : cela équivaut aux ombres des différents objets et/ou personnes qui ont été éclairés par la bombe lors de son explosion. Le nuage atomique causé par l'explosion de Nagasaki a engendré de la pluie, qui a fait retomber au sol les cendres et autres éléments radioactifs.

Combien de morts a fait la bombe atomique au Japon ?

Le nombre de victimes causé par les bombes atomiques d'Hiroshima et Nagasaki n'est pas clairement connu. Le bombardement d'Hiroshima aurait causé entre 70 000 et 140 000 morts, selon les sources. A Nagasaki, entre 35 000 et 80 000 personnes ont perdu la vie. Au total, les bombes atomiques ont causé entre 103 000 et 220 000 morts. 20 à 30 % des victimes ont été tuées par la chaleur émanant de la boule de feu. Les autres ont été ensevelies dans les décombres ou sont mortes dans les incendies.

Qui sont les survivants d'Hiroshima et de Nagasaki ?

Nagasaki survivants
Survivants de Nagasaki © STR/AP/SIPA

Les personnes ayant survécu aux bombardements d'Hiroshima et Nagasaki sont appelées les hibakusha, ce qui veut dire "personne affectée par la bombe" en japonais. Au nombre de 650 000 environ, ces survivants souffrent de graves brûlures et de cécité. De nombreuses personnes ont aussi été irradiées par les retombées radioactives, ce qui a provoqué chez elles des cancers, des leucémies, mais aussi des cas de stérilité. Les enfants qui étaient encore dans le ventre de leur mère pendant les bombardements ont subi des malformations.

Les hibakusha sont par la suite victimes de discriminations. Il leur est difficile de trouver un travail ou de fonder une famille, car une grande partie de la population, par ignorance, a peur d'être contaminée par les radiations. Pendant l'occupation, les Américains censurent les hibakusha. Ils ne sont pas autorisés à parler des effets de la bombe atomique afin de ne pas alarmer la population japonaise. Les hibakusha ont été particulièrement suivis par des équipes médicales, presque comme des cobayes, au point qu'ils l'ont souvent mal vécu et se sont sentis humiliés. En 1967, une nouvelle loi permet aux hibakusha de bénéficier d'une prise en charge médicale. En 1995, le Japon annonce leur offrir une allocation de l'équivalent de quelques centaines d'euros.

A quoi ressemblent Hiroshima et Nagasaki aujourd'hui ?

Après le bombardement, Hiroshima est entièrement reconstruite. En 1949, elle est proclamée "Cité de la Paix" par le gouvernement japonais. L'un des rares bâtiments à avoir résisté à l'explosion, le dôme de Genbaku, est encore visible aujourd'hui et est particulièrement visité par les touristes. Chaque année, le 6 août, se déroule une commémoration dans le parc du Mémorial de la Paix, aménagé en 1954.

Nagasaki est également entièrement reconstruite. La construction navale redémarre, avec notamment le développement de l'entreprise Mitsubishi Heavy Industries. Comme Hiroshima, Nagasaki possède un Mémorial de la Paix et s'associe avec l'autre ville martyre contre le développement des armes atomiques. Aujourd'hui encore, les deux villes feraient partie des villes les plus radioactives au monde.

Comment Hiroshima et Nagasaki ont influencé l'art et la littérature ?

Hiroshima et Nagasaki ont influencé un grand nombre d'œuvres. Les plus célèbres sont les films "Hiroshima mon amour" d'Alain Resnais, dont le scénario a été écrit par Marguerite Duras, "Pluie noire" de Shōhei Imamura, d'après le roman éponyme de Masuji Ibuse et "Hiroshima : Out of the Ashes". En littérature, on peut citer "Hiroshima, fleurs d'été" de Tamiki Hara, "Hiroshima est partout" de Günther Anders, "Hiroshima" de John Hersey ou encore "Hiroshima, deux cerisiers et un poisson-lune" d'Alain Serres. Dans le domaine des mangas, "Gen d'Hiroshima", de Keiji Nakazawa, est une référence. En termes de musique ont été écrites les chansons "Hiroshima" de Disiz, "Hiroshima" de Sandra, ou encore "la Bombe atomique" de Boris Vian. Dans d'autres domaines, on trouve aussi le tableau "Hiroshima" du peintre Yves Klein et la tapisserie "Chant du monde" de Jean Lurçat.

Comment a été inventée la bombe atomique ?

Entre les deux guerres mondiales, alors qu'en Europe les sentiments nationalistes fournissent un terreau favorable au fascisme et au nazisme, la recherche en physique nucléaire avance à pas de géants. Au début de l'année 1939, une équipe de physiciens basée à Berlin découvre qu'un atome d'uranium bombardé par des neutrons produit parfois du baryum. Certains chercheurs font alors l'interprétation suivante : lors de cette opération, le noyau d'uranium est littéralement brisé en plusieurs morceaux, il produit deux noyaux plus petits ainsi que quelques neutrons (deux ou trois). Cette "fission nucléaire" (véritable cassure du noyau atomique) dégage une énergie considérable. L'intuition de l'équipe berlinoise se répand rapidement aux Etats-Unis, et avec elle le spectre de la réaction en chaîne. En effet, les deux ou trois neutrons émis au cours de l'opération pourraient servir à casser d'autres noyaux d'uranium, qui à leur tour libéreraient d'autres neutrons, capables de briser d'autres noyaux, etc. Une suite incontrôlable de fissions serait alors enclenchée, et il en résulterait un dégagement d'énergie colossal.

Sur le sol américain, de nombreux physiciens sont persuadés qu'une telle réaction en chaîne peut amener à la construction d'une bombe. Une crainte hante alors tous les esprits : que l'Allemagne ait déjà commencé la construction de l'arme atomique. En l'absence de toute visibilité sur le travail des scientifiques nazis, la seule solution envisageable consiste à construire une bombe avant les Allemands. Cependant, seuls les physiciens, bien informés de l'avancée des recherches dans leur domaine, prévoient l'avènement d'une telle arme. Comment, dans ce cas, alerter les autorités politiques pour initier un projet de bombe américaine ? La réponse, bien sûr, passe par Albert Einstein, le plus célèbre des scientifiques. Jouissant d'une popularité considérable, il est en outre réputé pour son pacifisme : venant de lui, un appel à la construction d'une bombe nucléaire serait pris très au sérieux. Lors de l'été 1939, trois physiciens juifs hongrois, Leo Szilard, Edward Teller et Eugene Wigner, le convainquent d'envoyer une lettre au président Roosevelt. En réaction, celui-ci crée le Comité Uranium, qui initie quelques petits projets de recherche.

Deux ans plus tard, un groupe de chercheurs anglais démontre qu'une très faible quantité d'uranium peut provoquer une explosion équivalente à plusieurs milliers de tonnes de TNT. En septembre 1942, le Général Leslie Groves est appelé pour mener à bien la construction d'une bombe atomique, autorisée en octobre 1941 par Roosevelt. Baptisé "Projet Manhattan", ce programme emploiera près de 130 000 personnes dont Robert Oppenheimer, considéré comme l'inventeur de la bombe atomique. Le 16 juillet 1945, la première bombe atomique explose dans le désert du Nouveau-Mexique : il s'agit de l'essai Trinity, juste avant Hiroshima et Nagasaki.

Les dates clés d'Hiroshima et Nagasaki

4 février 1945 - Ouverture de la conférence de Yalta
Du 4 au 11 février 1945 se tient la conférence de Yalta, en Crimée. Staline, représentant l’URSS, Roosevelt, représentant les Etats-Unis, et Churchill, représentant le Royaume-Uni, se rencontrent au palais de Livadia. Pour les Alliés, la guerre est presque terminée : les troupes soviétiques sont à une centaine de kilomètres de Berlin. Le but de la conférence est donc de mettre un terme à la Seconde Guerre mondiale, mais aussi de décider du sort de l’Europe après la défaite de l’Allemagne nazie. D’importantes décisions sont prises, concernant notamment le partage de l’Allemagne en zones d’occupation, les nouvelles frontières de la Pologne, et l’entrée en guerre de l’URSS contre le Japon.
23 février 1945 - Bataille d’Iwo Jima
Le 19 février 1945, les troupes américaines débarquent sur l’île d’Iwo Jima, dans le Pacifique. Cette île sert de base pour les Japonais qui y possèdent deux aérodromes. Devant l’arrivée des Américains, les 22 000 soldats japonais se battent avec acharnement. Cachés dans des grottes, des bunkers ou des tranchées, ils harcèlent l’ennemi de tous côtés. Mais les Américains sont en supériorité numérique (70 000 hommes) et finissent par conquérir l’île, au prix de 6 821 morts. Les Japonais ont perdu 20 703 soldats. Le 23 février 1945, les US Marines plantent le drapeau américain au sommet du mont Suribachi, point culminant d’Iwo Jima. Cet acte est immortalisé par la célèbre photo de Joe Rosenthal.
9 mars 1945 - Bombardement de Tokyo
Dès 1942, les Américains bombardent le Japon. Les opérations s’intensifient en 1945 avec l’utilisation des bombardiers lourds B-29 et des bombes incendiaires. Dans la nuit du 9 au 10 mars 1945, 325 avions américains larguent leurs bombes sur Tokyo. Ce bombardement est le plus meurtrier de la Seconde Guerre mondiale avec entre 90 000 et 100 000 victimes, plus de 267 000 bâtiments détruits et un million de sans-abris. De leur côté, les Américains ont perdu 14 avions et 96 membres d’équipage.
27 mars 1945 - Début de l’Opération Famine
Pour empêcher le déplacement des troupes et des marchandises japonaises, les Américains décident de larguer des mines dans les ports et les voies fluviales du Japon. Cette opération est baptisée "Operation Starvation". A partir du 27 mars 1945, les bombardiers américains larguent des milliers de mines marines, entraînant la mise hors service de 670 bateaux et de milliers de tonnes de marchandises. L’Opération Famine oblige les Japonais à abandonner d’importantes routes maritimes et leur cause de lourds problèmes logistiques.
1er avril 1945 - Les Américains s’attaquent à Okinawa
Après la prise d’Iwo Jima, les Américains doivent s’attaquer à l’île d’Okinawa, dernier obstacle avant l’assaut final sur le Japon. Les Japonais savent que les Américains doivent impérativement prendre l’île et préparent méticuleusement leur défense. La bataille commence tout d’abord sur mer, avec la perte de plusieurs navires américains, coulés par des attaques de kamikazes. Le 1er avril 1945, les Américains débarquent à Okinawa. Les 77 000 Japonais qui défendent l’île se battent avec acharnement. Néanmoins, les Américains, qui comptent entre 183 000 et 250 000 combattants, sont victorieux. La bataille d’Okinawa s’achève le 22 juin 1945 au prix d’environ 20 000 morts chez les Américains et 110 000 morts dans le camp japonais.
8 mai 1945 - Fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe
Le 7 mai 1945, les Allemands signent leur reddition à Reims, au quartier général d’Eisenhower. L’acte prévoit que les combats doivent cesser le 8 mai à 23 h 01. Les journaux et radios du monde entier annoncent la nouvelle. Néanmoins, Staline exige que les Allemands signent leur reddition à Berlin. Le 8 mai, les généraux allemands signent une nouvelle capitulation, à 23 h 01 heure de Berlin, et 01 h 01 heure de Moscou. Ainsi, la fin de la Seconde Guerre mondiale est célébrée le 8 mai par les Occidentaux et le 9 mai par les Russes. Pour les Américains, la guerre n’est pas terminée puisque les Japonais continuent de se battre.
17 juillet 1945 - Conférence de Potsdam
Du 17 juillet au 2 août 1945, Staline, Churchill et Truman, représentant respectivement l’URSS, le Royaume-Uni et les Etats-Unis, se rencontrent à Potsdam, en Allemagne. Après la reddition de l’Allemagne, les puissances alliées doivent décider du sort des puissances ennemies que sont l’Allemagne, l’Italie et le Japon. Il est prévu que l’Allemagne soit redessinée, démilitarisée et occupée par les Alliés. L’Italie perd ses colonies en Afrique ainsi que l’Albanie. Quant au Japon, toujours en guerre, il reçoit un ultimatum : il doit se rendre ou subir une "destruction rapide et totale".
6 août 1945 - Bombe atomique sur Hiroshima
Le 6 août 1945, les Américains larguent une bombe atomique sur la ville d’Hiroshima, dans le sud du Japon. Ils souhaitent en effet forcer le Japon à capituler tout en prouvant aux autres puissances, dont les Soviétiques, qu’ils possèdent la plus grande puissance de feu. La bombe "Little Boy" est larguée à 8h15 du bombardier Enola Gay et explose à 580 m d’altitude. L’explosion tue instantanément des milliers de Japonais puis déclenche des incendies dans toute la ville. Le nombre de victimes n’est pas défini : 70 000 à 140 000 morts, selon les sources.
8 août 1945 - L’URSS déclare la guerre au Japon
Lors de la conférence de Yalta, Staline avait promis à ses alliés d’entrer en guerre contre le Japon, trois mois après la reddition de l’Allemagne. Il honore sa promesse en déclarant la guerre au Japon le 8 août 1945. Le lendemain, les troupes soviétiques envahissent la Mandchourie, qui se trouve alors sous domination japonaise. L’opération s’achève le 2 septembre 1945. Les Soviétiques en profitent pour annexer l’île de Sakhaline, les îles Kouriles et le nord de la Corée.
9 août 1945 - Bombe atomique sur Nagasaki
Trois jours après le bombardement d’Hiroshima, les Américains utilisent une deuxième bombe atomique sur la ville japonaise de Nagasaki. La bombe Fat Man est larguée depuis le bombardier Bockscar, à 10h58, puis explose à 469 m d’altitude. L’explosion provoque la mort de 60 000 à 80 000 victimes alors que Nagasaki comptait environ 250 000 habitants.
2 septembre 1945 - Capitulation du Japon
Le 14 août 1945, soit cinq jours après le bombardement de Nagasaki, le Japon accepte de capituler sans condition. Le 15 août, l’empereur du Japon, Hirohito, annonce la capitulation à la population. Il faut attendre néanmoins le 2 septembre pour que les accords soient officiellement signés. Le 2 septembre, les représentants japonais montent à bord de l’USS Missouri et signent la capitulation devant le général MacArthur. La Seconde Guerre mondiale est officiellement terminée.
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