Chute de l'Empire romain d'occident en 476 : histoire, causes et conséquences

Chute de l'Empire romain d'occident en 476 : histoire, causes et conséquences La chute de l'Empire romain : l'expression est utilisée pour la première fois dans Histoire de la décadence et de la chute de l'Empire romain d'Edward Gibbon au XVIIIe siècle. Aujourd'hui, l'idée d'une chute brutale, en 476, est contestée.

Résumé de la chute de l'Empire romain - La chute de l'empire romain d'occident possède de multiples causes, mais la principale reste le déclin des empereurs qui se sont succédés lors des dernières années de l'empire dans une société considérée comme décadente et oisive basée sur l'esclavage. En effet, malgré le péril barbare, des intrigues continuent de se nouer dans le palais de Ravenne, capitale de l'empire romain d'Occident. En 425, après la mort d'Honorius, Valentinien III, fils de Placidia, sœur d'Honorius et d'Arcadius, devient empereur romain d'Occident. C'est sa mère qui gouverne sous son nom. Valentinien n'est qu'un fantôme et malgré les qualités de sa mère et le talent militaire d'Aétius, le plus grand général de l'Empire, son règne est désastreux. En 454, pour d'obscures raisons, il fait tuer Aétius, seule personne capable de protéger l'Empire des invasions barbares. Le 16 mars de l'année suivante, il est lui-même assassiné par deux des anciens gardes d'Aétius.

Dès lors, c'est un Barbare, le Suève Ricimer, qui va jouer le rôle de patrice et qui va faire et défaire les empereurs, jusqu'à sa mort, en 472. C'est tout d'abord Avitus, noble gallo-romain, qui monte sur le trône. Mais il est bientôt perdu par son amitié avec le roi des Wisigoths, Théodoric II. En 456, il est remplacé par le romain Marjorien. Mais le combat énergique de ce dernier contre les Barbares de Gaule et d'Espagne inquiète Ricimer, qui le fait assassiner en 461. C'est alors Sévère qui monte sur le trône. A sa mort, en 465, Ricimer renoue avec l'empire romain d'Orient, acceptant comme beau-père et empereur le Grec Anthémius. Il regrette bientôt ce choix et, en 472, fait exécuter Anthémius et appelle au pouvoir un certain Olybrius, gendre de Valentinien III. Mais le patrice comme l'Empereur meurent tous deux la même année, de manière naturelle. Gondebaud, prince burgonde et nouveau patrice, met alors sur le trône Glycerius qui règne un an. En effet, Julius Nepos, gouverneur de Dalmatie soutenu par l'empereur d'Orient Zénon Ier, marche sur Ravenne et se proclame Empereur en juin 474.

En 475, le commandant de l'armée romaine, Flavius Oreste, expulse Julius Nepos en Dalmatie. Oreste ne peut ou ne veut pas endosser le périlleux titre impérial. Il proclame donc son fils, Romulus Augustule, empereur. Ce dernier n'est qu'un enfant, c'est son père qui exerce la réalité du pouvoir. Mais Oreste est rapidement débordé. Il entre en conflit avec le peuple des Hérules et leur chef Odoacre, et est exécuté par ce dernier. Son fils, empereur fantoche, est à son tour capturé : il n'est pas exécuté mais abdique. Odoacre, qui, du fait des ses origines barbares, ne peut être empereur, envoie les insignes du pouvoir de l'Empereur d'Occident à l'Empereur d'Orient pour signifier la disparition de l'Empire d'Occident. En septembre 476, l'empire romain d'Occident n'est plus.

Les invasions barbares dans l'Empire romain

Invasions barbares
Gravure représentant les invasions barbares © Erica Guilane-Nachez - AdobeStock

Il n'y a pas eu "invasion" mais plutôt "installation" des Barbares. Néanmoins, au IVe et Ve siècles, l'avancée a pris la forme d'attaques qui sont allées en s'intensifiant. Après la mort de Théodose en 395, l'Empire romain est réparti entre ses deux fils, Honorius et Arcadius, et laissé à la régence des généralissimes barbares Stilicon et Rufin. Dans le même temps, le Wisigoth Alaric mène une guerre personnelle contre l'empire romain d'Orient. Il parvient à obtenir le commandement de l'Illyrie (actuels Balkans) en 397. Véritable seigneur de la guerre, il prélève l'impôt sur le territoire romain pour son propre compte. En 401, il décide d'attaquer l'Occident, et notamment l'Italie. Stilicon contient ses assauts, mais après l'assassinat du généralissime, en 408, Alaric a la voie libre. En 410, à sa troisième tentative de siège, il pille Rome, ce qui n'était pas arrivé depuis l'invasion gauloise de 390 avant J.C. Le sac de la "Ville éternelle" a un immense retentissement.

Ces guerres dans la péninsule italienne obligent l'Empire à dégarnir la frontière du Rhin pour obtenir des renforts. En conséquence, en décembre 406, le Rhin est franchi par des bandes de Vandales, de Suèves et d'Alains qui dévastent la Gaule avant d'occuper l'Espagne. Derrière eux, les Francs et les Burgondes envahissent la Gaule. Vers 412, Athaulf, successeur d'Alaric, se réconcilie avec l'empereur d'Occident Honorius, dont il épouse la sœur, après l'avoir prise en otage, et s'institue protecteur des Romains. Installé en Gaule Narbonnaise puis en Aquitaine, il fonde un royaume wisigothique au cœur de l'Empire romain. Après sa mort, en 415, le gouvernement impérial romain choisit d'intégrer les Barbares à ses propres troupes. Contre les agressions extérieures, l'Empire utilise des cavaliers huns et installe de nouveaux fédérés, Francs saliens mais aussi Burgondes, en Gaule.

Lorsqu'en 451, Attila, roi des Huns, investit la Gaule, le généralissime Aétius unit les communautés barbares installées en Gaule aux dernières troupes régulières. Après la victoire contre Attila, les fédérés mènent une politique indépendante de l'Empire. Les terres qu'ils ont reçues en protection deviennent des principautés barbares. L'Empire d'Occident se délite de l'intérieur. Les Francs confirment leur installation sur le territoire de la Belgique et des Pays-Bas actuels, puis s'étendent jusqu'à la Somme. Quant aux Burgondes, longtemps cantonnés autour du Lac de Genève, ils étendent leur territoire jusqu'à Lyon et Langres dès 457. Enfin, les Wisigoths s'assurent la domination de toute la Méditerranée occidentale. Rome est encore pillée deux fois en 20 ans. L'empereur n'est bientôt plus qu'un fantoche entre les mains des rois barbares. En 476, le dernier empereur romain d'Occident, Romulus Augustule, qui porte, ironie de l'Histoire, le nom du fondateur mythique de Rome, est déposé à Ravenne par Odoacre, Barbare et chef de l'armée d'Italie du nord. L'empire romain d'Occident cesse d'exister et laisse la place à une mosaïque de royaumes romano-barbares.

La conversion de l'Empire romain au christianisation

Constantin Ier
Empereur Constantin Ier © Daniel Ferreira-Leites Ciccarino - 123RF

Durant les trois premiers siècles de son existence, le christianisme doit se développer dans la clandestinité. Les chrétiens, considérés avant tout comme une secte juive nuisible à l'Empire, sont accusés de tous les maux : soupçonnés d'anthropophagie et d'inceste (ne se nourrissent-ils pas de la chair et du sang du fils de Dieu ?). Ils refusent le caractère sacré de la cité et de l'empereur. Ils deviennent rapidement la cible privilégiée de persécutions. Néron, en 64, les accuse du grand incendie de Rome tandis que ses successeurs, notamment Dioclétien, s'efforcent d'anéantir ceux qu'ils considèrent comme de nuisibles hérétiques. Tout change sous Constantin Ier. Attribuant sa victoire du Pont Milvius à l'intervention du Christ, Constantin se fait le défenseur de la chrétienté. Il promulgue ainsi en 313 l'édit de Milan qui tolère officiellement les chrétiens dans l'Empire.

L'Empire entre bientôt dans une crise de conscience dont souffrent aussi bien les milieux païens que chrétiens. Ainsi, le court règne de Julien (362-363) encourage la "réaction païenne" parmi l'élite intellectuelle. Face à la religion chrétienne, il s'agit d'encourager une mystique païenne qui accueille les rites et les symboles de diverses religions orientales. Mais cette parenthèse ne dure guère. Depuis le règne de Constantin, les chrétiens occupent les postes les plus sensibles au service de l'Etat, jusqu'aux grades militaires les plus prestigieux. Peu à peu, l'Empereur, d'abord indifférent, prend le parti de l'Eglise. Tout comme en Orient, des monastères sont fondés en Italie et en Gaule. Pour les chrétiens s'opère une transformation progressive. Le vrai combat n'est pas celui qui les oppose aux Barbares, mais celui qui les oppose à eux-mêmes, à leurs péchés et dont la victoire les mènera au Salut éternel. Une conception du bonheur qui rend cette partie de la population peu sensible à "l'ici et au maintenant". Ainsi, aucune grande force morale ne peut soutenir l'Empire contre les Barbares.

Un Empire romain en crise qui se révolte

Du détroit de Gibraltar à Constantinople, la Méditerranée constitue l'axe principal du monde romain au IVe siècle. Ce grand "lac central" est le lieu de tous les échanges culturels et commerciaux de l'Empire. Cet ensemble, a priori uni et cohérent, est en réalité divisé. L'organisation administrative sépare les provinces en plusieurs diocèses. C'est le cas, à l'ouest, de la Gaule mais aussi celui, à l'est, de la mer Noire, entourée par les trois derniers diocèses de l'Orient, Asie, Pont et Thrace. Aux divisions administratives s'ajoutent des revendications imprévues. Les réveils nationaux et les choix d'autres capitales (Trèves, Milan, Constantinople…) créent de nouvelles lignes de force dans l'Empire. Rome n'a plus la prépondérance d'autrefois et l'Empire risque de se fractionner contre les Barbares.

L'économie romaine n'a pas su créer de nouvelles sources de richesses : vivant des tributs imposés aux peuples vaincus pendant la période de conquêtes puis sur ses propres réserves, Rome doit assumer la paye de fonctionnaires toujours plus nombreux et lève donc de nouveaux impôts. La pression fiscale s'alourdit. Par ailleurs, la société romaine se cloisonne peu à peu : naissent ainsi la caste des fonctionnaires, celle des magistrats ou encore celle des colons… Dans cette répartition, l'inégalité sociale grandit. D'une part, les nantis ont les moyens de peser sur les décisions de l'empereur et d'échapper à la crise économique. De l'autre, les classes inférieures, commerçants et paysans, sont plongées dans la misère. Des révoltes éclatent dans tout l'Empire, en Gaule, en Italie du sud ou encore en Afrique. Brigands professionnels, soldats déserteurs, marginaux de toute sorte pillent et mettent en coupe réglée plusieurs provinces de l'Empire.

Empire romain
Les Empires romains d'Orient et d'Occident © Svitlana Drutska - 123RF

En 395, le décès de Théodose Ier entraîne la scission définitive entre l'empire romain d'Orient, qui échoie à Arcadius, fils aîné de l'empereur, et celui d'Occident, qui est dirigé par son fils cadet Honorius. Cette scission, qui n'a rien de juridique mais qui permet de mieux administrer l'Empire, manifeste néanmoins la victoire des forces centrifuges sur les forces de cohésion. La différence entre les deux parties de l'Empire est spectaculaire : on trouve, d'une part, un Orient prospère, urbanisé, largement influencé par l'hellénisme et le christianisme, et, de l'autre, un Occident rural, "barbarisé", faiblement christianisé. Rivaux, ces deux empires entrent affaiblis dans des luttes qui profitent aux Barbares, en particulier aux Goths et aux Huns.

Les conséquences de la chute de l'empire romain d'occident

A Rome succède le royaume ostrogothique, qui s'étend sur toute l'Italie. Il a pour roi Théodoric (455-526), considéré comme le plus sage des rois barbares. Confiant son gouvernement à des nobles et des hommes de loi latin, il se veut le successeur des empereurs romains. Bien conseillé, il est le seul roi barbare à avoir une conception politique d'ensemble. Sa vision repose à la fois sur la solidarité des royaumes germaniques et sur de bons rapports avec l'Empire romain d'Orient. Il applique à son royaume des principes de tolérance, maintenant l'accord entre Goths et Romains et acceptant pendant la majeure partie de son règne le culte des chrétiens. Restaurant les monuments et encourageant les écoles, il attache son règne à ce qu'on appelle la "Renaissance ostrogothique".

A la fin du IVe siècle, la Gaule est morcelée en plusieurs royaumes. D'une part, on trouve les royaumes barbares : Francs saliens, Francs rhénans, Burgondes et Wisigoths. De l'autre, on trouve le royaume romain de Syagrigus. Tous ne cessent de se battre afin d'étendre leurs territoires respectifs. En 481, Clovis, fils du roi Childéric Ier et de la princesse Basine, prend la tête du royaume franc salien, situé dans la région de Tournai (actuelle Belgique). En battant Syagrius, dernier représentant de l'autorité romaine, à Soissons (486), il porte la frontière de son royaume jusqu'à la Loire, avant de défaire les Alamans à Tolbiac, ce qui lui permet d'étendre son autorité jusqu'au Rhin. A la fin de sa vie, après avoir éliminé ses anciens alliés, il rassemble tous les Francs sous son autorité. Roi païen et bon stratège, Clovis a compris l'importance de s'attirer l'appui des Gallo-romains chrétiens catholiques face aux tribus barbares chrétiennes ariennes. Après sa conversion, ses conquêtes sont facilitées par les évêques.

Refoulés en Espagne après la défaite de Vouillé contre Clovis, les Wisigoths ne conservent en Gaule que la Septimanie et sont menacés, sur leur territoire, par des révoltes intérieures. Chrétiens ariens, ils se heurtent à l'hostilité des populations chrétiennes catholiques. A l'extérieur, ils sont menacés par Justinien, l'empereur d'Orient, qui parvient à occuper le sud-est de la péninsule vers 554. Après avoir réussi à contenir l'ennemi, ils finissent par s'imposer en se convertissant, en 589, au catholicisme. La fusion entre les deux peuples, autour de la monarchie des Goths, peut alors se réaliser.

Chute de l'Empire romain d'occident : dates clés

21 avril -753 - Fondation de Rome
285 - Première division de l'Empire romain
En 285, l'empereur Dioclétien sépare l'Empire romain en deux afin de mieux l'administrer. Il se charge lui-même de la partie orientale et confie l'occident à son fidèle compagnon, Maximien. Cette division est temporaire, mais elle deviendra définitive après la mort de Théodose Ier en 395.
11 mai 330 - Fondation de Constantinople
Sur le site de l'ancienne colonie grecque de Byzance, l'empereur Constantin Ier fonde Constantinople en 324. Elle est inaugurée en 330. Ses richesses attirent et la cité dépasse rapidement sa rivale, Rome. Elle devient d'ailleurs la capitale officielle de l'Empire romain d'Orient en 395. Elle le restera jusqu'à la chute de celui-ci en 1453, puis dominera l'Empire ottoman et donnera naissance à l'actuelle Istanbul.
395 - L'Empire romain est divisé
A la mort de Théodose le Grand, l'Empire romain est irrémédiablement divisé en deux parties, l'Empire romain d'Orient et l'Empire romain d'Occident. Ces deux entités vont mener leur propre politique à partir de cette époque.
31 décembre 406 - Invasions barbares
Des bandes de Vandales, d'Alains et de Suèves franchissent le Rhin gelé près de Mayence. Les barbares poursuivent leur route vers le Sud-ouest et ravagent la Gaule sans rencontrer de résistance notable. L'empire Romain vieillissant est incapable de réagir. Bientôt ils occuperont l'Espagne et le nord de l'Afrique. Dans leurs sillages d'autres groupes de Barbares envahiront l'Europe occidentale: les Alamans, les Burgondes et les Francs. L'Europe devient une mosaïque de royaumes barbares.
24 août 410 - Alaric s'empare de Rome
Alaric Ier, le roi des Wisigoths, après avoir envahi l'Italie, s'empare de Rome et la livre au pillage, avant de partir s'installer en Gaule méridionale. Le dernier empereur, Romulus Augustule sera détrôné par le roi barbare Odoacre en 476. Ce sera la fin de l'Empire romain d'Occident.
2 juin 455 - Rome mise à sac par Genséric
Les Vandales et leur chef Genséric débarquent à Rome et pillent la ville, sans massacre ni incendie, selon l'accord passé avec le pape Léon Ier. Mais ils emportent avec eux un énorme butin et des milliers de prisonniers. Les invasions barbares provoqueront la chute de l'Empire romain d'Occident. Genséric conquerra les îles de la Méditerranée occidentale et l'Afrique du Nord, puis établira sa capitale à Carthage. Il fondera ainsi un véritable empire, que ses descendants ne sauront pas conserver.
4 septembre 476 - Chute de l'Empire romain d'Occident
Le chef barbare Odoacre, roi des Hérules, dépose Romulus Augustule, l'empereur romain d'Occident alors adolescent. Alors que son père Oreste avait été tué, Romulus Augustule est épargné et placé dans un couvent avec une confortable pension. Nouveau maître de l'Italie, Odoacre s'établit à Ravenne tandis que Rome décline : la cité, qui compta jusqu'à un million d'habitants, n'en a plus que quelques dizaines de milliers.
25 décembre 496 - Clovis est baptisé à Reims
Clovis est baptisé à Reims le 25 décembre 496.
10 décembre 536 - Justinien prend Rome
Le général byzantin Bélisaire prend Rome aux Ostrogoths au nom de l'empereur romain d'Orient, Justinien. Le roi ostrogoth Vitigès s'y opposera et souhaitera reconquérir la ville, mais Bélisaire le vaincra en 540. Finalement, Rome sera reconquise par le roi goth Totila en décembre 546.
29 mai 1453 - Constantinople aux mains des Turcs ottomans
Capitale de l'Empire byzantin depuis 395, Constantinople tombe aux mains du sultan ottoman Mehmet II, après un siège de plusieurs semaines. Depuis le XIVe siècle, les Turcs ottomans se sont emparés de la plus grande partie de la péninsule des Balkans. Cette victoire coupe l'Occident de ses racines grecques et orientales. La ville sera rebaptisée Istanbul et atteindra son apogée sous le règne de Soliman II le Magnifique (1520-1566).
29 mai 1453 - L'empereur byzantin Constantin XI Paléologue est tué au combat
Le 29 mai 1453, Constantin XI Paléologue, empereur byzantin élu en janvier 1449, perd la vie au combat. Attaqué par les troupes du sultan ottoman Mehmed II qui cherchait à conquérir la ville de Constantinople, l'empereur Constantin XI Paléologue sera tué au cours de ces combats, laissant alors Constantinople aux mains des Turcs. Il sera le dernier empereur romain de l'Histoire.
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